Fleur d’ail
Par Valérie Maynard
À vos papilles !
Encore bien mal connue, la fleur d’ail gagne tranquillement le cœur et les papilles des Québécois. Consommée depuis des siècles en Asie, en Méditerranée et dans les pays d’Europe de l’Est, cette hampe florale (la tige qui porte la fleur) se prépare à faire une entrée fracassante sur les étals des marchés publics du Québec, au cours des prochaines semaines. « Le printemps a été frais et la récolte sera abondante », opine Serge Pageau, fier producteur d’ail depuis trois ans, à La Garlic de Saint-Jérôme.
Une fleur à toutes les sauces
Il y a encore beaucoup de promotion à faire autour de la fleur d’ail, elle qui orne pourtant le plant d’ail et le revigore, une fois coupée. Et bien des producteurs d’ail ne connaissent pas encore tout le potentiel de cette hampe florale qui se goûte à toutes les sauces : fraîche, crue, en pesto, en mayonnaise, en marinade, cuite à la vapeur ou sur le barbecue. À mi-chemin entre la fève verte et l’asperge, elle se pare et se consomme comme une échalote.
En juin, la hampe florale se recourbe sur elle-même. Elle se récolte avant qu’elle ne se redresse et s’ouvre, vers la fin du mois, alors qu’elle fait environ deux tours sur elle-même.
Pour en savoir plus, ou pour des idées de recettes, consultez ail.quebec.
1 commentaire
Excellent article, bravo! Effectivement la fleur d’ail gagne en popularité.