La cinquième saison

Par yves-guezou

» C’est la saison de la sauce à spagh, la revanche du pot-au-feu, le blitz du pâté chinois, nous offrant cette impression de confort et de chaleur. Eh bien je dis NON! Je ne veux pas me laisser aller à l’hiver et m’enfermer dans son cocon. Mon barbecue va rester à portée de mitaine et la chaleur que l’on perd dehors je vais la faire revivre jusqu’au printemps prochain, je le veux tropical mon hiver. Et c’est la cuisine qui va exaucer mon vœu.

Les feuilles changent de couleur, le vent se fait plus froid. L’été, trop brutalement, nous tire sa révérence. Les jours vont raccourcir, on va passer à l’heure d’hiver et bientôt sortir manteaux, tuques et mitaines. Ça sent la dépression saisonnière. Inéluctable? Peut-être pas: il est temps de se préparer à la cinquième saison.

Tous les ans c’est la même chose l’automne donne envie de s’intérioriser, de rentrer du bois pour la cheminée et commencer à préparer les bons plats d’hiver, roboratifs et aptes à épaissir quelque peu la peau aux alentours de l’abdomen. C’est la saison de la sauce à spagh, la revanche du pot-au-feu, le blitz du pâté chinois, nous offrant cette impression de confort et de chaleur. Eh bien je dis NON! Je ne veux pas me laisser aller à l’hiver et m’enfermer dans son cocon. Mon barbecue va rester à portée de mitaine et la chaleur que l’on perd dehors je vais la faire revivre jusqu’au printemps prochain, je le veux tropical mon hiver. Et c’est la cuisine qui va exaucer mon vœu. Quoi de plus exotique que passer un après midi en cuisine avec des amis à préparer toutes sortes de tapas, une bière à lime ou un pina colada à portée, sur fond de musique latino ou reggae et passer la soirée à partager nos découvertes culinaires alors que les blancs flocons tombent à foison. Quoi de plus dépaysant qu’un pique nique sur la neige, bien couverts; la nappe de vichy rouge contrastant sur le blanc manteau hivernal. Tant qu’à être dehors, allumons le barbecue pour y griller brochettes de porc à l’ananas, crevettes aux arachides ou poulet aux épices. L’odeur du barbecue l’hiver, ça vous réveille un voisinage. Le soir venu, on allume un feu dans la cour et, assis en rond, on refait le monde, les yeux dans les étoiles. Je sais, tout ça est bien utopique et ne remplira pas un hiver qui n’en finit pas mais il suffit d’avoir des amis et des idées de recettes qui sortent un peu de l’ordinaire, une nappe à carreau et des allumettes. C’est pas le bout du monde et c’est une bonne façon d’y aller.

Fromages d’ic

Cette fin de semaine a lieu la Foire Vin Fromage, Place de la Gare à Saint Jérôme. Une belle opportunité pour découvrir les nombreux producteurs de fromages québécois présents sur le site. Au début des années 90, le monde du fromage se réduisait aux produits que l’on trouvait en épicerie, issus de l’industrie laitière, sans réel goût; il fallait sinon payer un prix de fou pour des fromages provenant d’Europe. Depuis lors, le monde du fromage a vu fleurir producteurs et artisans de toutes les régions du Québec, ayant a cœur de faire découvrir des saveurs d’ici n’ayant rien a envier à la France, l’Italie ou la Hollande, grands producteurs du vieux continent. Le plateau des fromages québécois tire sa richesse des laits de vache, de chèvre mais également de brebis et certains producteurs n’hésitent pas, pour notre plus grand bonheur, à marier les variétés de laits. L’événement de cette fin de semaine vous procurera une foule d’idées pour organiser votre propre vins et fromages à la maison. Faites vous conseiller, informez-vous mais surtout osez: on allie trop souvent fromage et vin rouge alors que le blanc ou le porto composent de délicieux mariages avec les pâtes molles ou dures. Tout est affaire de goût et l’on développe chacun les siens mais celui qui prime c’est le goût de la découverte.

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