L’effervescence des sens
Par yves-guezou
Café Viva
Un espace urbain-lounge vient de s’ouvrir à Ste Adèle: Le Café Viva. Venez participer à l’effervescence et y laisser faire vos sens.
Mardi 30 juin 15h15, l’ouverture au premier client a lieu dans 45 minutes et marteaux et perceuses résonnent encore en fond sonore. L’équipe en salle s’applique à prendre ses marques, pas de panique dans le restaurant mais bien la fébrilité positive précédant un événement important. Véronique Gobin et Gilles Sauvé ont ramené le concept du Café Viva d’un voyage en Europe, alors qu’ils dégustaient un chocolat chaud à Venise, l’idée d’offrir un espace de partage et de découvertes inédites germe et croît. «Sainte Adèle est une ville culturellement vivante, déclare Gilles, nous voulons apporter notre touche à cette vie en devenant un centre de diffusion culturel, organiser des expositions, des spectacles et des dégustations, bien sûr, nous sommes dans un restaurant. Nous avons pensé, notamment, à des soirées poissons fumés et scotch ou caviars et vodkas.» Leur espace vous réserve de magnifiques surprises, tant l’aspect, la décoration et l’énergie qui dégage déjà de leur nouveau-né, augurent des succès à venir. Gilles évolue dans l’univers de l’architecture et Véronique collabore à divers aspects du monde de la mode, à New York et en Europe. C’est dire s’ils s’en sont donnés à cœur joie afin d’apporter leurs touches respectives dans l’élaboration d’un univers original: «Gilles s’est concentré sur la coquille extérieure alors que Véronique a mis ses talents en décoration au bénéfice de la coquille intérieure», dévoile Paul Mallette, directeur de l’établissement. Centres d’intérêts s’écrit au pluriel au Café Viva: la terrasse, bien sûr, et ses plaisirs estivaux, le bar aux allures modernes et chaleureuses, un magnifique espace lounge, avec causeuses et fauteuils de cuir sombre ainsi qu’une partie cellier, mur de bouteilles reposant sur claies de bois et devancé d’une haute table, accueillant huit convives, où vous verrez et serez vus. Avant l’heure d’ouverture, voisins et curieux s’arrêtaient déjà afin d’offrir vœux de réussite et félicitations mais là, 16h vient de sonner et les clients passent la porte. Parmi les premiers, Patrice L’écuyer vient en voisin et en couple, attiré par la rumeur. Un peu plus tard dans la soirée, Stéphane Rousseau fait son apparition, rejoignant un groupe d’amis. Sa visite était prévue, Stéphane ayant eu la gentillesse d’accepter le rôle de parrain du restaurant. Viva se met enfin à vivre.
Pendant ce temps, en cuisine
En charge des délices culinaires, Franck Le-Cunff — j’allais dire encore lui tant son nom apparaît à droite, à gauche, dans le domaine gastronomique des Laurentides — dirige sa mini brigade, Annie et Michel au piano alors que Charles «Lapin» (Franck l’interpelle tout le temps ainsi, peut-être pour le hâter un peu) s’affaire à la plonge. Dans un espace où chaque pouce carré est occupé, l’équipe vous prépare une soupe froide aux avocats et menthe «C’est la soupe de l’été», assure Franck; une assiette trio de tapas (rouleau asiatique au confit de canard, crevette Wont-Ton et boulette de bison). Franck travaille à l’intuition et adapte ses talents à l’ambiance du Viva; le menu est donc appelé à évoluer. Pour en revenir à l’originalité de la décoration, je suis resté pantois devant nombre d’idées, simple mais il fallait y penser. Coté Lounge, les pôles des rideaux sont faites de branches de bouleau, de lourds billots de la même essence ont fonction de tables basses. Deux superbes peaux de vaches font office de tapis, maintenu en place par des poufs du même cuir. Le fond du bar, œuvre de céramique claire de l’artiste Pascale Girardin, contraste avec les tons sombres du bar lui-même. Côté cellier, la haute table pour huit personnes s’ouvre en U et dévoile une collection de verres suspendus: une table à dégustation. Telle une planète, un univers vient de naître; avec son atmosphère et sa diversité vivante. Cet univers où tout le monde s’affaire afin que vous puissiez vous y détendre, donnait des impressions de puissante énergie dès sa première journée de vie. Véronique, barmaid attitrée ce soir-là aura le mot de la conclusion: «J’ai hâte qu’on ait deux semaines d’ouverture!»
Café Viva: 15, Maurice-Aveline,
Sainte-Adèle (sur route 117)
Téléphone: 450-745-1600