Des étudiants en ferblanterie en action.

Construction, un secteur en demande

Par Marie-Catherine Goudreau

Les Laurentides sont en pleine croissance depuis le début de la pandémie. L’arrivée de toutes ces personnes engendre inévitablement des conséquences sur le secteur de la construction, et du même coup, sur les emplois et les formations offertes dans ce secteur.

Selon une étude réalisée par Léger auprès de Québécois propriétaires de leur résidence, 51% ont l’intention de faire des travaux de modification ou d’amélioration à leur résidence principale d’ici la fin septembre 2021. Aussi, depuis le 1er janvier 2020, 9 entrepreneurs sur 10 (87%) affirment que leur niveau d’occupation est assez ou très élevé.

Cette effervescence dans le secteur de la construction se reflète tout autant au Centre d’études professionnelles de Saint-Jérôme, selon François Lapointe, directeur adjoint pour les programmes de construction. Une des formations les plus en demande actuellement est celle en ferblanterie.

Les ferblantiers installent des objets métalliques préfabriqués, des parements muraux, des tôles à caractère ancestral et des revêtements modernes sur les toitures ainsi que des systèmes de traitement d’air, de récupération et d’évacuation de matières.

Ils ont aussi la responsabilité de fabriquer des pièces de ferblanterie, principalement avec des tôles et des profilés ainsi qu’avec des matériaux similaires.

« C’est un métier de la construction qui est très méconnu et c’est notre plus gros défi. Il y a beaucoup de demandes pour les ferblantiers chez les entrepreneurs et gens de la construction », affirme M. Lapointe.

« L’autre jour, j’ai rencontré un entrepreneur au hasard. Je lui ai dit qu’on avait 7 finissants en ferblanterie qui allaient terminer leur formation bientôt. Il m’a répondu « Je les engage tous ! ». Il y a beaucoup de travail pour eux en sortant de l’école, ça, c’est certain », raconte-t-il.

Selon le directeur adjoint, le taux de placement à la suite de ces formations est de 100%. Même les enseignants qui sont en contact avec les entreprises affirment qu’ils n’ont pas de difficultés à aider les étudiants à trouver du travail. « Ce n’est pas rare qu’on reçoive des appels pour savoir si nous avons des finissants. »

Jessica Masson qui est conseillère en orientation au CEP explique que le programme le plus contingenté est en électricité.

« Ça dure depuis des années. On a reçu 171 demandes en février et on avait seulement 22 places. Actuellement, 7 groupes sont en roulement cette année, en simultané. »

DEP en Électricité

  • Salaire en sortant de l’école (apprenti) : 24$/h
  • Cette année, ils ont démarré 3 nouveaux groupes de 22 élèves
  • Durée : 1800 heures (16 mois)

DEP en Ferblanterie

  • Salaire en sortant de l’école (apprenti) : 24$/h
  • 3 groupes avec une possibilité de 22 élèves par groupe
  • Durée : 1600 heures de formation (16 mois)

DEP en Soudage

  • Salaire minimum : 15,50$/h
  • Formation individualisée et apprentissage à son propre rythme
  • Entrée en continu : Depuis août 2020, 46 élèves ont été admis pour la formation de jour et 9 de soir
  • Durée : 1800 heures (16 mois)

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