Les normes de travail dans le monde

Par Rédaction

Survol des normes du travail ailleurs dans le monde.

Espagne

Le gouvernement espagnol envisage sérieusement de raccourcir la semaine de travail à 4 jours et à 32 heures, sans perte de salaire pour les employés. Les détails sont encore à déterminer, mais une compensation financière sera accordée aux entreprises qui tenteront l’expérience. Le projet pilote débutera cet automne.

Les avantages pourraient être multiples : productivité accrue pendant les heures de travail, meilleure santé mentale, moins d’absentéisme, meilleur équilibre travail-famille, et même une réduction des gaz à effet de serre (GES)!

L’idée d’une semaine de 4 jours gagne du terrain ailleurs dans le monde, comme en Allemagne, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande. Nul doute que ces pays suivront avec attention le projet pilote espagnol, pour voir s’il fait ses preuves.

États-Unis

Nos voisins du sud sont exceptionnels à bien des égards, et le monde du travail n’y échappe pas. Les États-Unis sont les seuls, avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Suriname, à ne pas obliger les employeurs à offrir un congé de maternité payé à leurs employés.

C’est aussi le seul pays riche et industrialisé à ne pas offrir un accès universel au système de santé. La plupart des Américains ont plutôt une assurance-santé liée à leur emploi. Mais si vous perdez votre emploi, vous perdez aussi votre couverture médicale, comme c’est arrivé, ironiquement, à beaucoup d’Américains durant la pandémie.

Le salaire minimum y est de 7,25 $ de l’heure (environ 9,00 $ canadiens) depuis 2009. Des politiciens démocrates mettent beaucoup de pression pour le hausser progressivement à 15 $ de l’heure. Mais leurs efforts sont, jusqu’à maintenant, un échec. Au Québec, il sera de 13,50 $ de l’heure à partir du 1er mai.

Chine

Vous trouvez qu’il y a beaucoup de monde sur les routes durant les vacances de la construction? En Chine, les vacances sont dictées par les « semaines d’or ». Il y en a trois dans l’année : une en janvier ou février, pour le Nouvel An chinois; une début mai, pour le jour du travail; et une début octobre, pour célébrer la fête nationale. Trois jours de congé sont payés, et les deux fins de semaine, avant et après, sont « réorganisées » pour donner 7 jours de congé consécutifs.

Ces périodes donnent le temps aux familles de se rassembler pour célébrer ensemble, mais encouragent aussi le tourisme domestique. Le Nouvel An représente d’ailleurs la plus grande migration humaine, avec environ 3 milliards de déplacements liés aux célébrations.

Japon

Le pays du soleil levant est reconnu pour son éthique de travail exigeante. Le gouvernement a même dû légiférer, en 2018, pour limiter le nombre d’heures supplémentaires à 100 par mois. L’objectif est de limiter les cas de « karoshi » : les morts subites (et suicides) causés par l’épuisement professionnel, le stress, le manque de sommeil et une diète insuffisante. Des phénomènes semblables existent en Chine et en Corée du Sud, où des longues journées de travail sont attendues des employés.

Par ailleurs, ici, une sieste à votre bureau vous vaudra une réprimande, peut-être même un renvoi. Mais au Japon, on saluera plutôt votre diligence, voire votre dévotion pour l’entreprise. Vous avez travaillé si fort, vous êtes si dédiés… que votre sieste en est la preuve!

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