Stress, anxiété, peurs et vieillissement
Par Rédaction
Alors qu’enfin nous apercevons un peu la lumière au bout du tunnel, que notre gouvernement lève petit à petit les mesures sanitaires restrictives, que la loi sur les mesures d’urgence n’est plus en vigueur et que nos camionneurs ont quitté la capitale fédérale, voilà que la Russie envahit l’Ukraine… Comment ne pas réagir négativement devant ces nouvelles dévastatrices et anxiogènes ?
Notre perception du risque
C’est notre façon de gérer l’anxiété qui nous impose la perception du risque, et en ce moment, ça n’a même plus rapport au virus.
Ce qui nous stress, bien plus que la peur de la maladie, ce sont les évènements extérieurs. Dans notre vie d’avant, notre vie prépandémique, nous avions l’habitude de tolérer nos incertitudes, nos émotions, les nôtres et celles des autres, mais à cause de ces deux années de confinement, nous contrôlons moins bien les situations douteuses. De plus, l’incertitude dans les relations sociales a nettement augmenté par le simple fait de l’isolement provoqué par les confinements répétés. Je pense aussi que le déconfinement et l’angoisse qu’il génère ne nous portent pas à la tolérance, ce qui crée un climat de méfiance et de peur.
Notre tolérance à toute l’incertitude, inhérente aux rapports sociaux, a vraiment diminué avec le temps, parce que pendant des mois nous ne voyions personne.
Les solutions
Il est tout à fait légitime de craindre le retour à la normale et ce n’est pas pathologique d’avoir peur. Souvenez-vous que vous n’êtes pas seule, de nombreuses personnes sont victimes de cette peur.
Nous savons que le stress accentue tous les problèmes de santé y compris et en premier le vieillissement. Il augmente les risques de neuropathie (dégénérescence nerveuse) et de maladies cardiaques. Le stress, l’anxiété et la peur deviennent alors un accélérateur du vieillissement. Et, malheureusement, les ainés sont plus souvent touchés à cause de la solitude et du réseau social qui diminue.
Mes conseils pour améliorer votre gestion du stress et de l’anxiété
Améliorez votre sommeil : prenez un souper léger, évitez les boissons caféinées et sucrées en soirée, ne faites pas de sport trop intensif avant de vous coucher et évitez les écrans une fois dans votre lit.
Alimentation : réduisez l’usage du café et des sucres raffinés et pensez à augmenter votre consommation d’Omega-3.
Restez active : plus votre niveau d’activité est élevé, plus c’est bénéfique.
Essayez de maintenir de bonnes relations sociales.
Faites des exercices de méditation et de relaxation.
Vous pouvez aussi boire une tisane de plantes relaxantes qui conduisent au sommeil, telles que le houblon qui aide à l’endormissement, la valériane qui diminue l’agitation nerveuse, la passiflore qui procure un sommeil réparateur, la mélisse qui apaise l’inquiétude et l’eschscholtzia qui prévient les réveils nocturnes.
En conclusion
Dans des conditions normales, l’anxiété nous permet d’anticiper les évènements négatifs qui pourraient se produire et nous préparer à y faire face. À ce moment l’anxiété, qui est avant tout un état émotionnel, peut alors s’exprimer par toutes sortes de symptômes désagréables, ce qui démontre bien que ce qui se passe dans notre tête peut vraiment influencer le reste du corps.