Une nouvelle vie de politicien pour Gilles Boucher
Par Rédaction
Après une carrière à Hydro-Québec
Après avoir travaillé 40 ans pour Hydro-Québec et pour l’ONG Terre Sans Frontières, Gilles Boucher s’est lancé en politique municipale à 60 ans à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Un domaine dans lequel il baigne depuis près de 10 ans maintenant.
Dans le cadre de son travail pour Hydro-Québec, M. Boucher a réalisé deux mandats en Afrique, un premier de 1987 à 1988 en Guinée-Conakry et un deuxième au Burundi de 1993 à 1996. Il a continué à travailler en Afrique Centrale de l’Est avec Terre Sans Frontières pour la Regideso, une entreprise publique de distribution de l’eau potable.
Il est revenu au Québec en décembre 2010 après avoir passé presque 20 ans de sa vie sur le continent africain. « Ma fille avait eu deux garçons qui étaient alors âgés de 2 et 5 ans. Je voulais être avec eux plus qu’une fois par année et pouvoir les voir grandir », déclare M. Boucher.
Un intérêt politique qui grandit
De retour chez lui, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Gilles Boucher, qui était officiellement à la retraite, avait dorénavant beaucoup de temps libre. Il a commencé à observer de plus près l’administration de sa municipalité et a décidé de s’impliquer dans le mouvement pour sauver le centre culturel de Sainte-Marguerite, un bâtiment Art déco construit en 1936 que la municipalité souhaitait vendre à un promoteur immobilier.
Il n’avait jamais vraiment pensé à se lancer en politique. De 2011 à 2012, l’idée a fait son chemin doucement dans son esprit.
En 2013, il se présente aux élections municipales et il est élu. Il devient alors le maire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson de 2013 à 2017. Il a aussi été président de l’agglomération de Sainte-Marguerite-Estérel et préfet de la MRC.
Une véritable passion
En tant que maire, il avait la volonté d’aider sa communauté, de faire avancer les choses. « La vérité peut faire mal, mais c’est ce qui nous fait progresser », affirme M. Boucher pour qui l’honnêteté et l’intégrité sont des valeurs essentielles. Pour lui, c’est très important de s’impliquer dans sa communauté. Il a donné du financement au club optimiste. « Il faut encourager les jeunes, tout part d’eux », déclare-t-il.
Au moment de se présenter comme maire, la fille de M. Boucher l’a soutenu dans ses démarches. « Elle m’a dit, va là, c’est ta place », confie-t-il. En 2016, le préfet de la MRC en place Charles Garnier lui a aussi dit : « comment ça se fait qu’on n’a jamais entendu parler de toi avant, c’est comme si tu étais tombé dans la marmite », relate M. Boucher.
« Dans la vie, je ne regrette pas ce que j’ai fait, je regrette ce que je n’ai pas réussi à faire. Si on est convaincu de quelque chose, on doit le faire », souligne M. Boucher pour qui la politique municipale est loin d’être terminée.