Une seconde carrière pour les 60 ans et plus
Par Rédaction
Autant de possibilités que d’individus
Le sujet parait anodin, mais je me suis posée des questions sur la façon de l’aborder. Au sens où on l’entend généralement, la carrière peut être reliée à un métier, une profession qui présente des étapes, une entreprise commerciale, une progression pour atteindre la réussite professionnelle et sociale. Parmi ces choix, il y a un monde de nuances et peut emprunter des directions bien différentes.
Certains réalisent un rêve longuement préparé à l’avance. D’autres, écoeurés de faire leur job, veulent tout simplement partir pour ne plus avoir à se lever le matin au son d’un réveille-matin ; bref, faire la grosse vie mais pour combien de temps ? Certains veulent être indépendants et s’ouvrir un commerce — un « Couette et café », magasin d’antiquités… La passion et ne pas compter ses heures sont essentiels! Ceux qui ont la fibre d’un vendeur peuvent suivre leur cours d’agent immobilier — prévoir les sous pour payer votre loyer… et 6 à 8 mois sans revenus — mais une voie stimulante et payante. Vendre en ville pour s’acheter un petit paradis à la campagne — sachez que les prix augmentent sans cesse et qu’une grosse hypothèque entraîne une pression inutile!
J’ai même connu de futurs jeunes retraités — 50 à 54 ans — qui a formé un couple dans les années précédentes avec des femmes dans la trentaine qui veulent elles aussi fonder une famille. Devinez, le projet du futur retraité consiste à s’occuper à temps plein de sa jeune marmaille! Finalement, il y a des intellectuels qui passent au manuel, des banquiers qui deviennent vignerons, des médecins qui choisissent l’ébénisterie, des professeurs se consacrent à l’aménagement paysager. En fin de compte, il y a autant de projets que de retraités.
Pourtant, c’est la continuité de notre vie. Dépendant de vos revenus, les choix sont automatiquement basés sur votre capacité de payer? Au départ, il faut prendre le temps de prendre le temps de se réapprivoiser physiquement et mentalement avant de choisir.
Pour ma part dès 1972, je voulais habiter pour la retraite une maison canadienne jaune sur le bord d’un petit lac. Mon rêve se réalisa au début 1990 comme je le souhaitais. L’objectif : un prix raisonnable et une hypothèque devant se terminer à 55 ans. Au cours des années qui ont suivi – l’entretien, les rénovations et l’aménagement paysager nourrissaient mes ambitions. Pendant les cinq dernières années de travail, j’avais hâte de m’installer à temps plein à la campagne, ce qui fut fait à 57 ans! En même temps, le goût du bénévolat m’est venu – où, quand, comment, aucune idée! À la fin d’une conférence s’adressant aux personnes de 55 ans et plus à laquelle j’assistais, je suis allée voir la conférencière, la coordonnatrice de la Table des aînés de la MRC, pour offrir mes services. Voilà que je suis entrée au Comité de communication. Je devais par la suite intégrer d’autres organismes. Avec le temps, je suis passée de quelques heures/semaine à environ 25 ou 30 heures par semaine de bénévolat. Je peux dire aujourd’hui que je suis comblée. Et vous pouvez aussi vous accomplir, à vous de choisir parmi l’univers des opportunités www.jebenevole.ca.
Suzanne St-Michel est membre de la Tables des Aînés et de son comité de communications et membre du CA de Prévoyance envers les aînés; elle est également Présidente de la Rencontre de Ste-Marguerite et membre du CA de l’Office municipal d’habitation (OMH) de la MRC des Pays-d’en-Haut.
1 commentaire
Je serai à la retraite bientôt. Je suis intervenante sociale et j’aimerais faire un petit nombre d’heures mais ou. Voilà la question qui me tracasse présentement.