Nathan Sterckx épate en récoltant l’argent en Suisse.

Médaille d’argent pour Nathan Sterckx en Suisse

Par Luc Robert

Le Prévostois Nathan Sterckx a pris le 2e rang d’une épreuve de la série Enduro mondiale de vélo, tenue la fin de semaine dernière à Crans Montana, en Suisse.

Chez les athlètes masculin U21, il a remonté 34 des 35 concurrents en piste. « Samedi, au pro-stage, j’ai pris la 14e position. Puis dimanche, j’ai percé le top 10, à seulement 5 secondes des meneurs. À ce niveau, j’ai poussé et devancé le 2e compétiteur par 8 secondes, pour enlever l’argent. Je suis comblé, car je ne m’attendais pas à faire un podium. Les conditions étaient sèches et le tracé très à pic. La terre était molle et avec plusieurs racines, mais j’ai bien atterri mes sauts et gardé l’équilibre », a commenté Sterckx, chemin faisant vers Finale Ligure, en Italie, avec son père.

Aspirant sérieux

À sa dernière campagne chez les juniors, Sterckx entend être dans la lutte au championnat jusqu’à la dernière épreuve des séries mondiales de courses enduros (EWS).

L’athlète de 19 ans et son père Ronnie se déplacent actuellement de circuits en circuits européens, pour participer à des épreuves face aux meilleurs cyclistes du vieux continent.

« Depuis l’âge de 16 ans, je me frotte aux meilleurs mondiaux. J’ai commencé à rouler quand j’étais tout petit, avant de me consacrer au motocross à partir de 6 ans. Jusqu’à 14-15 ans, je faisais uniquement de la moto. Je suis revenu ensuite au vélo, en me mesurant à des cyclistes aux courses provinciales, nationales et mondiales. Ça m’a donné le goût de continuer », a-t-il décrit comme parcours.

Après Crans Montana, Nathan Sterckx effectuera un séjour en Italie, avant de découvrir les sentiers d’Angleterre.

« Ce sont mes derniers coups de roues chez les U21. Ensuite, je serai pro. C’est bien de courir en Europe. Il y a du gros calibre ici et je ne suis pas habitué à leurs gros tracés. Je fais du repérage avant les épreuves, mais les vrais tracés de course sont souvent fermés pour garantir leur entretien pour les courses. Néanmoins, je me débrouille fort bien. Et mon père est là depuis un moment pour m’aider dans les ajustements du vélo et de la suspension. À mes quatre premières courses en Italie, le défi était grand de m’occuper seul de ma mécanique. »

Le coureur commandité par RST Vélos de Prévost a tout de même pu se maintenir parmi les plus hautes positions au classement général. « J’ai régulièrement réussi des top 10, si ce n’est de cette chute en France, qui m’a conféré un 22e rang. J’avais réussi une 11e place juste avant. Au classement, je vais me reprendre. J’ai été relégué du 5e au 7e rang », a-t-il prévu.

« Avant de découvrir Tweed Valley, en Angleterre, je vais retourner en Italie pour les 8e et 9e manches du calendrier. Je veux tout miser sur les dernières étapes de la saison. C’est de l’expérience en banque pour mon passage chez les pros. Ici, on a souvent des parcours secs et poussiéreux, ce qui augmente le glissage. C’est souvent rocheux comme surface et très dur, contrairement à chez nous. L’Italie représentera le même genre de sol. »

Le diplômé du programme sport-études, de l’option vélo de montagne à la Polyvalente de Saint-Jérôme remercie son entourage de l’époque pour ses succès actuels, dont l’entraîneur Pascal Morin.

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