Les plantes adaptogènes

Par Rédaction

Étant donné le contexte dans lequel nous sommes contraints de vivre en ce moment, il m’a semblé utile de vous parler des plantes adaptogènes, lesquelles pourraient nous aider à respecter sans trop de dégâts le confinement qui semble vouloir se prolonger.

Elles existent et ne sont pas trop connues, les études modernes ne remontant qu’à partir de 1943 en Russie, voilà ce que j’ai trouvé pour la petite histoire :

« En 1943, le gouvernement de l’ex-URSS décide de lancer des études sur la Schisandra chinensis dans le but de trouver des substances naturelles permettant d’augmenter les aptitudes et le potentiel humain d’abord durant la seconde guerre mondiale et ensuite dans le cadre de la productivité pendant la guerre froide Est-Ouest »

Alors qu’est ce qu’une plante adaptogène ?

Une plante adaptogène est une plante qui augmente la capacité du corps à s’adapter aux différents stress, peu importe leurs origines, ce concept est attribué à un toxicologue Russe, Nicolaï Lazarev, qui cherchait à définir le type d’action des plantes, en particulier le Ginseng.

À noter que, dans la médecine traditionnelle chinoise, la notion d’adaptogènes est présente depuis des milliers d’années sous le concept de « toniques supérieurs » qui régularisent les diverses fonctions et augmentent l’énergie en favorisant globalement la santé sans traiter pour autant des maladies spécifiques.

Les plantes adaptogènes représentent actuellement une nouvelle classe de régulateurs métaboliques qui permet d’augmenter la capacité d’adaptation de l’organisme aux facteurs environnementaux et d’éviter les effets négatifs sur l’organisme de ceux-ci.

L’action adaptogène des plantes peut aujourd’hui être caractérisée comme :

Je cite :

Une réponse non-spécifique = réponse induite vis-à-vis de tous les facteurs de stress (biologiques, chimiques, physiques) ;

Un effet général = il ne vise pas un organe, une fonction physiologique ou une pathologie en particulier ;

Une action normalisatrice = augmentation des capacités homéostatiques de l’organisme (e.g. capacité d’adaptation et pouvoir de résistance de l’organisme à l’égard des stress) ;

Parmi les plantes les plus étudiées, on retrouve bien entendu, en tête de liste, le Ginseng, l’éleuthérocoque et la Rhodiola. Les études cliniques les plus anciennes portent sur le Schisandra de Chine entre 1943 et 1967 en ex-URSS. Les travaux cliniques se sont poursuivis à partir du milieu des années 60 sur l’éleuthérocoque, le ginseng et la rhodiole.

Depuis le début des années 2000, la plante aux propriétés adaptogènes qui aura été la plus travaillée est la rhodiole. Les preuves cliniques les plus convaincantes de l’efficacité des plantes adaptogènes ont été observées dans des études en lien avec leurs effets sur la gestion du stress et même sur les fonctions cognitives en cas de fatigue intellectuelle, comme peuvent en connaitre les étudiants en fin de session, aussi, de bons résultats ont été obtenus et vérifiés en cas de dépression légère.

Un stress prolongé ou chronique peut avoir de profondes répercussions sur l’organisme, des problèmes physiques peuvent apparaitre, comme les palpitations, les maux de dos, les tensions musculaires et une tension artérielle trop élevée.

Le recours aux plantes dites adaptogènes pour soutenir l’organisme et l’aider à faire face est alors nécessaire.

Mon coup de cœur

La rhodiole

L’orpin rosat (rhodiole) est une plante médicinale qui aide l’organisme à s’adapter aux conditions stressantes au quotidien. La rhodiole contribue à augmenter les endorphines qui favorisent l’humeur positive et la réduction de la douleur. Elle aide à réduire l’état de tension et d’anxiété ainsi que la fatigue mentale reliés au stress.

Sa racine santé agit de façon sélective, en favorisant les mécanismes neurologiques qui composent avec le stress, procurant ainsi une résistance accrue face aux influences défavorables de la vie actuelle. Elle aide à améliorer la concentration, les fonctions cognitives et les performances physiques.

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