Shane Booth, un passionné de ski et de sa montagne !
Par Rédaction
60e anniversaire du Mont-Habitant
Lorsque je le rencontre au Mont-Habitant, je fais face à quelqu’un de très décontracté, simple et sympathique. Les bottes dans les pieds et les pantalons de neige déjà enfilés, il semble prêt à dévaler les pentes immédiatement l’entrevue terminée.
Shane Booth se dit extrêmement chanceux d’avoir grandi dans une famille de ski. Plus jeune, il a justement travaillé pour son père, Dean Booth, alors que ce dernier s’occupait de différentes écoles de ski dans les Basses-Laurentides. « J’ai grandi sur les pistes de ski », raconte-t-il. Il a aussi grandi avec un ami dont on connait aujourd’hui bien le nom, Erik Guay. Les deux ont fait leur secondaire ensemble. « Avant, les jeunes regardaient Nancy Greene, maintenant, ils espèrent devenir le prochain Erik Guay. Ça fait grandir le sport. », souligne-t-il.
Un amoureux du sport
À 18 ans, Shane Booth a décidé de faire comme beaucoup d’autres mordus du ski, c’est-à-dire partir dans l’ouest canadien. « J’avais la piqure de prendre mon auto, prendre l’autoroute et aller dans l’ouest. J’ai eu un emploi pour enseigner le ski. Je faisais les ski week, les adultes. Ça été une belle expérience. », résume-t-il. Mais après une saison, il a décidé de retourner aux études et surtout, revenir chez lui dans les Laurentides, plus précisément, à Saint-Sauveur.
Aujourd’hui directeur général du Mont-Habitant, Shane Booth est tout à fait comblé par le poste qu’il occupe et la montagne pour laquelle il travaille. C’est encore et toujours l’amour du ski qui le pousse année après année à continuer à travailler dans le domaine. Or, ne croyez-pas qu’il reste enfermer dans son bureau, bien au contraire: « Quand tu travailles dans un centre de ski dans les Basses-Laurentides, tu fais un petit peu de tout. J’enseigne le ski, je fais la mascotte, je fais du nettoyage, je vends des leçons, je fais de la vaisselle, c’est ça qui rend l’emploi très agréable! ». Il me confie aussi se retrouver très souvent sur la piste débutante avec les jeunes enfants. Il en profite aussi pour faire du coaching avec les moniteurs et les groupes scolaires. La flamme brûle toujours, semble-t-il.
Le Mont-Habitant, sa fierté
« Le Mont Habitant c’est une place spéciale. Cette année, c’est notre 60e anniversaire. C’est une histoire de famille. Ce sont les familles qui ont contribué au succès du Mont-Habitant. Entre autres la famille Forget qui s’est toujours occupée des opérations de montagne. On est très chanceux d’avoir de super propriétaires, qui sont la famille Stein et la famille Vineberg. On a aussi une des meilleures boutiques qui est juste ici. C’est Neil Lemoyre et sa famille qui l’ont bâtie. » C’est cet héritage qui lui a permis, souligne-t-il, d’avoir l’opportunité de continuer à travailler dans cette station de ski qu’il chérit énormément.
Sa plus grande fierté? C’est tout simple pour celui qui semble souvent trouver son bonheur à travers celui d’autrui: « C’est de voir nos invités, nos clients qui sont contents d’être au Mont-Habitant. On fait notre possible pour offrir des bons produits, de la bonne qualité de neige. De les voir s’amuser c’est ça qui rend les journées agréables. » Pour l’avenir de la montagne, c’est aussi ce qu’il souhaite. C’est-à-dire continuer de voir les familles venir skier, venir s’amuser. « On a une excellente école de ski, on a des supers conditions de glisse, on a une excellente équipe qui travaille fort pour créer une belle montagne », souligne-t-il fièrement.
Shane Booth vibre de sa passion du ski, très clairement. « Je suis toujours dans mes bottes de ski. J’essaie de faire quelques descentes tous les jours parce que j’aime ça. » Pas très difficile de le croire, alors que dès l’entrevue terminée, il nous accompagne jusqu’à la sortie et une fois dehors, se dirige vers les pentes pour faire quelques descentes. J’avais vu juste.
Coup de cœur des Laurentides
« Mon coup de cœur, c’est vivre ici à Saint-Sauveur. J’adore la rue Principale. Je suis un skieur, mais j’aime mon après-ski. J’aime aller dans les différents restos, prendre une petite bière après une journée de travail, jaser avec le monde. J’aime Saint-Sauveur. »