Tous les postes comblés pour la rentrée
Tous les postes réguliers d’enseignants sont comblés au Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) pour la rentrée 2022-2023. C’est ce que nous apprenait Sébastien Tardif, directeur général, lundi dernier.
Des 515 postes réguliers, 34 personnes sont non légalement qualifiées, la plupart au secondaire, ce qui représente 6,6 % des postes. « La majorité, ce sont des gens qui ont commencé un cours en éducation, qui n’ont pas terminé, ou par exemple des gens qui ont un bac en histoire, et non un diplôme en enseignement de l’univers social », explique Sébastien Tardif, en entrevue avec le Journal. Ces enseignants ont donc un diplôme dans un domaine connexe.
Postes de remplacement manquants
Toutefois, 12 postes de remplacement ne sont pas encore comblés. Parmi ceux-ci, cinq sont à combler en janvier. Il manque donc sept postes à combler pour la rentrée. « La situation évolue d’heure en heure », soutient M. Tardif. Les entrevues se poursuivent avec les candidats toute la semaine, et des ententes verbales ont même été conclues avec certains.
Les postes de remplacement concernent par exemple les personnes en congé de maladie, ou les enseignants qui décident d’avoir moins de tâches.
« J’ai bien confiance qu’on comblera tous les postes pour la rentrée », assure M. Tardif. Si lors du jour de la rentrée, le poste n’est pas comblé, le CSSL pourra tout de même faire appel à leur liste de rappel ou à des suppléants.
« Évidemment, on serait plus satisfaits si tous nos postes étaient comblés. Toutefois, on est très contents de la situation, quand on se compare à ce qui se passe ailleurs dans le réseau », affirme le directeur général.
En croissance
Cette année, 216 élèves supplémentaires s’ajouteront dans les classes du CSSL, par rapport à l’année dernière. Cette croissance vient aussi avec l’arrivée de nouveaux travailleurs qui ont migré dans la région. « Parmi ces nouveaux travailleurs, il y a des enseignants. On est bien contents de les accueillir », souligne M. Tardif.
« On est la région qui a le taux de migration interrégional le plus favorable. Il y a donc plus de personnes qui arrivent dans notre région que de personnes qui quittent. C’est intéressant, c’est une gestion de la croissance. Mais ça comporte ses défis », explique le directeur.
Les défis de garder ses employés
Même si les Laurentides sont la région où il y a le plus de postes vacants, le recrutement a bien fonctionné dans le secteur de l’éducation.
« On essaie de bien travailler avec les membres de notre personnel pour qu’ils puissent s’épanouir au sein de notre organisation », rapporte M. Tardif.
« Dans tous les corps d’emplois, il faudra être créatif et s’améliorer. Il y a eu de belles avancées au niveau salarial, mais évidemment, ça ne règle pas tout », souligne-t-il. Par ailleurs, une des priorités du CSSL cette année est d’améliorer l’expérience des employés pour attirer des personnes, mais aussi pour les garder.