Funky Art Cartel : L’importance de l’art dans les écoles
Vous les avez peut-être vu passer dans l’école de votre quartier. On les remarque par leur « matching outfit » – ces salopettes colorées qu’elles nomment leur « powersuit ». Elles s’appellent le Funky Art Cartel. Leur mission : propager la joie dans les écoles avec des murales colorées et vivantes.
Jessica-Charlie Latour Marleau, Maxim Dubé et Alexandra La Haye forment ce trio atypique qui vagabonde dans les écoles des Laurentides. Ensemble, elles créent des murales « végétales à saveur vintage-pop ».
De sédentaire à nomade
Les trois « femmes d’affaires et artistes » se sont rencontrées il y a quelques années lorsqu’elles travaillaient au Mouton Noir à Val-David. Ayant une passion commune pour l’art, elles ont décidé d’ouvrir un local dédié à la création et à des expositions.
« On a métamorphosé ce local en faisant des murales. On a réalisé qu’on n’était plus en train de créer, mais plutôt de diffuser et d’organiser des choses », explique Jessica-Charlie.
C’est lorsqu’une amie les a contactées pour faire une murale dans une salle de bain qu’elles ont eu un « moment magique ». « On s’est dit : « Ok, c’est simple comme ça! » De fil en aiguille, on a commencé à avoir des petits contrats ici et là », ajoute Jessica-Charlie. Les trois artistes ont donc décidé de laisser tomber le local, car elles voulaient être « mobiles et répandre de la joie un peu partout ».
« On est passé par toutes sortes de formes et de missions, mais on a découvert l’essence de notre projet à travers nos expériences de locaux, de galeries, d’OBNL, etc. », raconte Maxim. « On a le goût d’amener l’art là où il n’est pas toujours présent. »
Un effet invisible
Les trois femmes observent un engouement et une ouverture dans le milieu scolaire pour ce genre de projet. « Je n’en reviens pas de voir autant de profs et de directions engagés, qui nous contactent et qui nous font confiance », souligne Maxim.
Selon elles, l’art joue un rôle important dans la vie des jeunes, que ce soit pour la détente intérieure ou pour s’exprimer. « Parfois, ils ne s’en rendent même pas compte [qu’il y a une murale]. Mais ça rend le lieu plus joyeux et c’est notre mission », soutient Alexandra. « Le beau, ça rend heureux ! »
« Il y a quelque chose qui nous plait à embellir les écoles. On souhaite amener cette folie, cette joie, cette ambiance plus chaleureuse, dans des lieux qui ont besoin d’amour », souligne Jessica-Charlie. Bien que les écoles soient leurs principaux clients, elles ont des projets notamment dans des bureaux et des rues. Elles aimeraient aussi faire d’autres établissements, comme des CHSLD. « On n’a pas de limites ! »
Une équipe qui se complète
« On a chacun nos rôles dans notre entreprise. On se complète bien », soutient Alexandra. Lorsqu’un nouveau client souhaite travailler avec le Funky Art Cartel, c’est d’abord Jessica-Charlie qui entre en relation avec ce dernier. Ensuite, Maxim se charge davantage du côté administratif et des matériaux. Puis, c’est avec Alexandra qu’il peut décrire quel genre de projet il souhaite.
« On fait des croquis et avec les filles, on regarde s’ils ont du sens », ajoute-t-elle. Par exemple, lors de leur récent projet à l’école primaire du Grand-Rocher à Saint- Hippolyte, on souhaitait une murale avec de la végétation et des animaux, comme ils sont acceptés dans l’école.
« C’est une nouvelle école, c’est super épuré, alors on veut inclure beaucoup de feuillage pour que ce soit zen et coloré à la fois », explique Alexandra.
Si vous souhaitez réaliser un projet avec le Funky Art Cartel, visitez leur site web : funkyartcartel.ca.