« La situation est relativement stable »
Par Rédaction
CISSS des Laurentides
Dans son point de presse du mercredi 27 mai dernier, le CISSS des Laurentides estime que la situation est « relativement stable » dans la région et qu’elle semble aussi se stabiliser dans les milieux de vie. Or, n’en demeure pas moins que la suite du déconfinement est surveillée de très près.
Jean-Philippe Cotton, président-directeur général adjoint au CISSS des Laurentides, soulignait que sur les 792 milieux de vie de la région, CHSLD privé et public, ressources intermédiaires et familiales et résidences pour aînés, 22 sont touchés. Parmi ce nombre, 13 sont considérés comme étant en éclosion (2 cas positifs et plus). Il s’agit d’une diminution par rapport à la semaine dernière, alors que Monsieur Cotton avait souligné que 24 milieux de vie étaient suivis de près dont 15 en situation d’éclosion.
Climatisation
Patrick Bureau, directeur des services techniques, était présent exceptionnellement à la conférence afin d’aborder le sujet de la climatisation dans les centres d’hébergement des Laurentides. Monsieur Bureau a souligné que 32% des chambres en milieux de vie dans les Laurentides sont climatisées alors que 68% des chambres ne le sont pas. « Nous sommes là-dessus. Nous devrions améliorer encore plus la situation. Actuellement, aucun frais n’est chargé pour des clients qui nécessiteraient des installations », assure Monsieur Bureau.
Une première école touchée
La semaine dernière, le premier cas de Covid-19 dans les écoles est survenu à l’école de La Vallée à Saint-Sauveur. Au moment de la conférence de presse, Docteur Éric Goyer assure qu’il s’agit du seul cas jusqu’à présent, étant donné que celui précédemment annoncé à l’école de la Source à Saint-Jérôme s’est finalement avéré être négatif. « Avec le déconfinement et la reprise de certains milieux, ça ne sera pas impossible de voir apparaître des cas. Cette semaine, c’était la première fois. C’est un cas isolé encore, on n’a pas d’éclosion qui nous a été rapportée jusqu’à maintenant. Mais quand même, il faut agir vite », affirme Monsieur Goyer.
« Ça nous permet de consolider notre collaboration avec les milieux scolaires parce que c’est certain que l’employeur sera souvent le premier avisé. Nous recevons encore un volume d’environ 40 à 60 enquêtes par jour. Mais quand ça s’enclenche, quand il y a un milieu comme ça, nous sommes disponibles pour les soutenir, évaluer le niveau de risque. En effet, ce n’est pas parce qu’il y a un cas que tous les contacts sont nécessairement à risque élevé. Soit c’est l’isolement, des mesures particulières ou on peut même offrir des tests de dépistage. Je vous dirais qu’on est en train de consolider nos liens avec le milieu scolaire pour que quand cela arrive, qu’ils puissent avoir le réflexe de nous contacter rapidement à la direction de Santé publique », poursuit-il.