(Photo : Alain Denis Photo)

Les Sommets Saint-Sauveur : Confiants pour la saison estivale

Par Rédaction

Le président et chef de la direction pour Les Sommets, Louis-Philippe Hébert, a fait le point avec nous sur les attentes par rapport à la saison estivale, bouleversée par la pandémie de COVID-19.

En mode préparation

À l’heure actuelle, une partie de l’équipe du Sommet Saint-Sauveur se prépare tranquillement à la réouverture du parc aquatique, tout en respectant les règles de distanciation, mais la direction est toujours en attente d’indications du gouvernement afin de savoir quand se fera l’ouverture des glissades d’eau et quelles seront les activités permises. « Nous sommes très confiants avec plusieurs activités qui pourraient ouvrir et qui seraient conformes aux consignes gouvernementales, comme le Viking, le mini-golf et même certaines activités du parc. Ce sont les choses auxquelles nous pensons en ce moment, mais bien sûr, cela sera uniquement pos-sible si le gouvernement nous le permet », rapporte M. Hébert. Il est également optimiste quant aux campings et cabines situés à Morin-Heights qui pourraient ouvrir en respectant les contraintes.

Les parcs aquatiques du Québec, par l’entremise de l’Association des stations de ski du Québec, vont d’ailleurs soumettre un plan de réouverture au gouvernement, de manière à ce qu’ils puissent recommencer leurs activités en respectant les normes sanitaires. Le président affirme qu’ils ont plusieurs idées quant à l’organisation de la répartition des gens sur le site afin que les clients se sentent en sécurité. « Nous nous questionnons aussi à savoir si les gens vont se sentir confortables de venir profiter du site, et s’ils vont avoir les moyens financiers, rapporte le président. Le gros avantage que nous avons, c’est que nous pouvons faire les activités à l’extérieur et nos installations s’étendent sur de grands espaces. En ce sens, il est un peu plus facile de s’organiser. »

De lourdes conséquences

En plus de la saison estivale qui est en péril, les Sommets ont dû cesser prématurément toutes leurs activités liées au ski, que ce soit les cours de l’école de glisse, les restaurants ou les services de location, ce qui a causé d’importantes conséquences sur l’entreprise selon le président. « Au moins, la fermeture ne s’est pas faite en janvier et a eu lieu après la semaine de relâche, explique M. Hébert. Mais nous avons l’habitude (et la réputation) de fermer en juin, c’est donc certain que beaucoup de personnes sont restées sur leur appétit. »

L’entreprise des Sommets est l’une des plus importantes sources d’emploi dans la région des Pays-d’en-Haut ; on parle de plus de 1900 personnes qui travaillent dans l’organisation en haute saison. Habituellement, le parc aquatique emploie plus de 500 personnes durant l’été, mais il est inévitable que moins d’employés reviendront cette année, selon le président. Il est toutefois difficile de prévoir combien travailleront cet été puisqu’ils n’ont pas encore reçu les indications du gouvernement. « On fait partie intégrante de la région et du moteur de celle-ci, il faut donc respecter les règles et les prendre au sérieux si l’on veut poursuivre nos activités. Ce sera notre façon de contribuer afin que l’on passe à travers cette crise plus rapidement », souligne-t-il. 

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