Ouverture de certaines entreprises : Un soulagement pour les commerçants
Par Rédaction
Le 28 avril dernier, le premier ministre du Québec a annoncé la réouverture de certains type de commerces, soit les commerces de détail, le secteur de la construction et celui de la manufacture. On s’entretient avec la Chambre de commerce de Sainte-Adèle et de Saint-Sauveur au sujet de cette annonce.
Sonya Ethier directrice générale de la Chambre de commerce de Sainte-Adèle
« C’est une très très bonne nouvelle concernant l’ouverture », lance d’entrée de jeu la directrice générale. La réponse des commerçants concernés par cette annonce est somme toute positive. « Ils sont contents de pouvoir recommencer. »
Lorsque questionnée le 29 avril dernier, Sonya Ethier soulignait que les commerçants étaient en attente du guide des mesures sanitaires fourni prochainement par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). « C’est certain qu’il y a toujours la distanciation sociale. Nous sommes est en train de regarder ça avec les commerçants. Nous leur avons fait une liste aussi de commerces locaux où ils peuvent se procurer des produits sanitaires, par exemple des masques ou du désinfectant. Puis, à la Chambre de commerce, prochainement, nous allons en avoir pour offrir gratuitement à nos commerçants », affirme-t-elle.
Ouverture des Laurentides, une autre bonne nouvelle
Le 29 avril, la vice-première ministre annonçait cette fois la réouverture de certaines régions dont les Laurentides à partir du 4 mai. « L’annonce qui vient d’avoir lieu au sujet du déconfinement des régions, nous sommes vraiment très heureux », s’exclame Sonya Ethier. « Parce qu’il ne faut pas oublier que nous sommes dans un secteur touristique ; nous allons probablement avoir des touristes de proximité ou provenant de d’autres villes environnantes. Ça aussi, c’est un soulagement pour nos commerçants », poursuit-elle.
Pierre Urquhart directeur général de la Chambre de commerce de Saint-Sauveur
« Dans un premier temps, on a communiqué avec tous nos commerçants qui vendent les produits de santé et salubrité (le purell, les masques, les visières…) C’est la plus grande priorité des commerçants à l’heure actuelle. Moi, j’ai des masques et du purell pour pouvoir les aider si quelqu’un n’a pas le nécessaire », souligne Pierre Urquhart. Il ajoute aussi que la priorité pour la Chambre de commerce, est la sécurité et la santé avant tout.
Les commerçants sont bien entendu extrêmement contents de pouvoir recommencer à travailler et le directeur général indique qu’il s’agit d’un « soulagement parce que c’était une inquiétude. »
Le commerce, mais différemment
Tout de même, il est pleinement conscient qu’il ne s’agit pas d’un retour à la normale et que les commerçants devront s’adapter à une nouvelle réalité particulière. Il souligne que les ventes n’exploseront pas dans les premières semaines et il faudra s’habituer aux consignes sanitaires du CNESST. « Oui ils sont contents, oui ils vont travailler plus fort étant donné les consignes, mais c’est le prix à payer pour rouvrir. »
Le défi : faire respecter les consignes
« On sait qu’il y a entre 15 et 20% des personnes qui ne respectent pas les consignes. Je crois qu’il s’agit du principal problème qu’il va y avoir », affirme Pierre Urquhart. En effet, il sera important pour les commerçants de s’assurer que l’endroit est sécuritaire pour les clients et que les récalcitrants ne pénaliseront pas la majorité qui souhaite que la population respecte les mesures.