(Photo : Saha Onyshchenko )
Maude Sabourin et Raphaël Bouchard en action.

FASS : Maude Sabourin de retour dans les Laurentides!

Par Ève Ménard - Initiative de journalisme local

C’est en route vers son chalet dans les Laurentides que la soliste des Grands Ballets Canadiens, Maude Sabourin, répond à notre appel. Nous échangeons avec elle quelque temps avant son arrivée à destination, où le réseau n’entre plus. « Notre petit chalet, c’est notre havre de paix! », se réjouit-elle.

Le 29 juillet prochain, Maude reviendra dans les Laurentides, cette fois à Saint-Saveur, pour le Festival des Arts. C’est un retour pour la soliste. Celle-ci avait pris part au Festival il y a une quinzaine d’années pendant qu’elle étudiait au Jeune Ballet du Québec. Entre temps, l’artiste a œuvré pendant 12 ans aux Ballets de Monte-Carlo, avant de revenir chez elle et de décrocher un poste de soliste aux Grands Ballets Canadiens.

Au Festival, elle dansera en duo lors de la soirée d’ouverture avec Raphaël Bouchard. Les deux danseurs se sont rencontrés d’abord à l’école, ont ensuite dansé une dizaine d’années ensemble à Monte-Carlo, puis sont tous les deux revenus à Montréal. « Quand je danse avec Raphaël, c’est comme si je mettais mon vieux pyjama confortable », illustre Maude en riant.

Sportive dans l’âme, amoureuse de la danse

Les deux parents de la ballerine pratiquaient la danse de manière compétitive lorsqu’elle était plus jeune. Il n’est donc pas surprenant que dès l’âge de 3 ans, elle s’y mettait aussi. Sa mère l’avait inscrite chez une femme qui possédait un studio dans sa maison à Terrebonne. « Elle était vraiment passionnée et elle a su me transmettre son amour de la danse. » En parallèle, Maude a fait bien des activités; de la gymnastique au soccer, en passant par le basketball, l’athlétisme et le patinage artistique. La danse demeure ce qu’elle a toujours préféré.

Le bout de l’iceberg

La soliste travaille normalement de 10h à 18h chaque jour. À cet horaire s’ajoute la préparation supplémentaire, en vue de spectacles à venir. Lorsque c’est le cas, la ballerine ira davantage au gym ou s’entraînera avec son mari à la maison. « Je sais ce que le ballet demande et je me prépare en conséquence », explique Maude. Par exemple, si un ballet demande beaucoup de sauts, elle concentre l’entrainement sur les jambes, afin de non seulement être prête, mais aussi d’éviter les blessures.

Énormément de temps et de travail se trouvent derrière les prestations. Il est difficile en tant que spectateur d’imaginer tout l’entrainement que ça prend pour arriver à performer. « C’est le bout de l’iceberg ce qu’on voit sur scène. » L’entrainement en danse s’apparente en réalité à celui d’un athlète professionnel. D’ailleurs, dans une capsule documentaire réalisée par Radio-Canada à laquelle a participé Maude Sabourin, on compare des performances de danseurs à celles d’athlètes de l’Institut National du Sport (INS). Les résultats sont très semblables.

Le coup de cœur de Maude

Maude Sabourin est familière avec Saint-Sauveur. Plus jeune, elle venait régulièrement dans la région avec ses parents. Le Brûlerie des Monts est l’endroit qui l’a particulièrement marquée et qu’elle apprécie beaucoup. « Je buvais toujours un café dans un énorme bol et ils ont des gâteaux extra larges que j’adore! »

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