Festival des Arts de Saint-Sauveur : Les thématiques féminines et autochtones s’imposent!
Par Martine Laval
Lorsque Guillaume Côté s’est mis à imaginer la programmation de sa 5e année à la barre du Festival en tant que directeur artistique, c’est mû par le désir de dépasser les attentes de son public qu’il a imaginé des thèmes émouvants de beauté, d’originalité et d’exception.
Le résultat : des femmes chorégraphes, de la danse contemporaine autochtone, l’amalgame de deux icônes de la musique nés en des siècles différents et de la danse de claquettes inégalée… De quoi être ébloui!
Femmes chorégraphes
La place des femmes chorégraphes au sein de la danse, c’est comme dans tous les domaines : elle est encore à s’affirmer! « Il y a du travail à faire pour apporter une égalité dans la quantité de chorégraphes féminines, surtout dans la danse classique», confirmera Guillaume Côté, danseur, chorégraphe et compositeur.
Quant à l’apport des femmes chorégraphes au sein de la créativité gestuelle, les grandes dames Twyla Tharp, Crystal Pite, Sharon Eyal, Marie Chouinard et plusieurs autres ont toutes leur style et leur identité très personnelle. « Femme ou homme, la créativité doit être quelque chose d’humain, plutôt que masculin ou féminin », déclare celui qui en a fait le thème prédominant de la 28e édition du FASS avec la venue de Michelle Dorrance, Anne Plamondon, Gioconda Barbuto et Hanna Kiel, trois chorégraphes d’exception.
Danse contemporaine autochtone
Quant au volet autochtone au sein du Festival, c’est Sandra Laronde, fondatrice, directrice artistique et chorégraphe la compagnie Red Sky Performance qui inaugurera cette première!
« Je crois qu’au Canada, il est important de mettre l’accent sur cette magnifique culture, affirme Guillaume Côté, toujours à l’affût des meilleurs talents. Je suis tellement fier que le FASS puisse travailler directement avec les artistes d’origine autochtone pour leur donner une plateforme! »
Alors que Trace sera présentée en première québécoise, les spectateurs assisteront à de la danse contemporaine acrobatique infusée de traditions ancestrales dans une performance de haut niveau. « La danse fait grandement partie de la culture autochtone. Entre richesse chorégraphique contemporaine et danse traditionnelle qui se fondent l’une dans l’autre dans une admirable puissance d’exécution, il sera fascinant de découvrir la façon dont chaque artiste vit et respire chaque mouvement », conclut Guillaume Côté.