J’ai de la musique pour toi: La nature se réveille
Le printemps, c’est d’abord la renaissance. C’est le son de l’eau qui ruisselle, l’odeur de la terre qui se réveille, la brise de nouveau douce et parfumée. Pour moi en tout cas, c’est le matin paisible et doré.
C’est pourquoi j’ouvre avec nina de Jean-Michel Blais. Son album aubades, que m’a fait découvrir ma collègue Marie-Catherine, rend tous les matins plus doux. Avec nina et ses cordes pincées, on entend le jour qui se lève et la lumière qui remplit, tranquillement, tout l’espace.
Je poursuis avec La femme d’argent du groupe français Air, puis avec Swimmers de Zero 7, qui accompagne souvent mes déjeuners. Un peu d’électro atmosphérique est tout indiqué pour éveiller les sens.
Ensuite, pourquoi pas le candide Better Days Ahead? Selon moi, peu de musiciens incarnent aussi bien l’énergie printanière que Pat Metheny. Puis, le mystérieux et débonnaire Aux champignons par temps clair de Daniel Bélanger, qui est parfait alors que la forêt reprend vie. Pour poursuivre notre balade, je suggère le vibrant Super hexacordum de Chapelier Fou. Mais honnêtement, n’importe quel morceau de cet étincelant musicien ferait l’affaire.
J’ai aussi envie de la douceur du piano, qui peut être à la fois mélancolique et lumineux. Avec la neige qui fond, je prends plaisir à réécouter celui du prolifique et regretté André Gagnon, dont Les jours tranquilles.
Enfin, toute liste de musique printanière serait incomplète sans l’indémodable, l’énergisant, l’élégant, le glorieux Rhapsody in Blue de George Gershwin, qui joue entre la paresse du matin et la frénésie naissante du jour.