La bombe Lemay-Thivierge à son meilleur

Par nathalie-deraspe

Dimanche dernier, le cinéma Pine accueillait l’avant-première de Nitro, d’Alain Desrochers. Et Guillaume Lemay-Thivierge en constituait le meilleur ambassadeur. Pour lui, ce film est presque du sur mesure.
«Nitro», pour ni trop dur, ni trop violent, ni trop exagéré. Oubliez les films d’action américains où après la quatrième poursuite en voiture et la douzième embardée, vous vous surprenez à regarder l’heure. La pitoune (Lucie Laurier) est pourtant arrivée à la septième minute du film, comme à l’accoutumée, mais il y a quelque chose qui vous maintient bien en selle. C’est peut-être les dialogues intelligents, la photographie bien léchée, la musique efficace à souhait. À moins que ce ne soit le fait qu’outre l’action proprement dite, il y ait une histoire…Mieux encore, une morale nous attend au détour.

Nos voisins du sud ont beau injecter des centaines de millions dans les effets spéciaux, il n’en demeure pas moins qu’un bon film repose justement sur une bonne histoire. Et il y a fort à parier qu’avec 7,2 millions de dollars de budget de production, Nitro, qui mêle à la fois l’aventure et l’amour, la passion et la fidélité, sans tomber dans l’autodestruction et le sexe à outrance, pourra couvrir ses frais en l’espace d’un été.

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