(Photo : France Poirier)
Nicolas Fontaine, Anick Lemay, Rose-Marie Perreault, Élise Guilbault et le réalisateur François Bouvier.

Laurentides : Le film La cordonnière présenté en avant-première

Par France Poirier

Le 2 mars dernier, les artisans du film La cordonnière présentait leur œuvre en avant-première au Cinéma Saint-Jérôme et au Cinéma Pine de Sainte-Adèle.

Le réalisateur François Bouvier était accompagné de la productrice Valérie d’Auteuil et des actrices Rose-Marie Perrault, Élise Guilbault et Anick Lemay ainsi que de l’acteur Nicolas Fontaine. Nous les avons rencontrés au Cinéma du Carrefour du Nord.

« La cordonnière présente l’histoire de Victoire Du Sault, fondatrice de la cordonnerie à

l’origine de la fortune des Dufresne, mieux connus pour le château qui porte leur nom dans Hochelaga-Maisonneuve. Bien que l’esprit d’entreprise et le parcours professionnel de cette visionnaire forcent l’admiration, ce sont avant tout ses élans amoureux qui forment le coeur de ce mélodrame où se mêlent un amour impossible, un triangle amoureux sulfureux et un secret de famille bouleversant qui risque de ne laisser personne indemne », peut-on lire dans le synopsis.

François Bouvier nous parle du film. « La première version du scénario a été écrit il y a 15 ans. C’est Sylvain Guy qui l’a écrit. Puis, il l’a mis de côté et l’a repris il y a 4 ou 5 ans et a peaufiné le scénario. Il est l’un des descendants d’un des enfants du couple Dufresne. »

Le scénario a été adapté à partir de l’histoire racontée par Pauline Gill. On compte quatre tomes sur l’histoire de La Dufresne, la cordonnière. À la lecture du scénario, on a été séduit par l’histoire qui est riche d’émotions avec des personnages forts et intéressants », souligne le réalisateur, appuyé par la productrice Valérie d’Auteuil.

Grands défis du film

François Bouvier a été séduit par l’histoire d’amour. Il y a eu de grands défis techniques puisque l’histoire se déroule sur 30 ans.  Le film est tourné autour des années 1867 à 1908. « Au début, Victoire a 17 ans et on la suit jusqu’à 38 ans et il y a une Victoire plus âgée qui est jouée par Élise Guilbault. Beaucoup d’évolution de changements de décors, de costumes et même d’accessoires et en plus on a tourné sur quatre saisons », explique-t-il.

Pour l’actrice qui tient le rôle principale, Rose-Marie Perreault, c’est une chance de jouer un personnage qui a déjà existé. « Moi, cette femme je ne la connaissais pas avant de lire les livres et le scénario. C’était une grande féministe, avant même que le mot féministe existe. C’était une pionnière. Quand on regarde tout ce que sa descendance a fait pour la Ville de Montréal et en particulier Hochelaga-Maisonneuve, c’est un bel hommage », souligne la jeune actrice. Annick Lemay y joue le rôle de la mère de Victoire alors que Nicolas Fontaine est le mari de la cordonnière.

Deux actrices qui jouent le même rôle à deux époques différentes. Est-ce qu’elles doivent travailler ensemble sur la façon d’être, etc. « Ça ne s’est pas fait, mais étonnamment, on voit une ressemblance », explique Élise Guilbault. C’est le réalisateur qui nous a dirigé et fait en sorte que ce soit crédible.

Tournage pendant la COVID

« On a commencé à tourner durant la COVID. Il a donc fallu tourner les scènes où il n’y avait pas de rapprochement ou qui se jouaient à l’extérieur. Le tournage a commencé avec Victoire plus vieille parce que moi, je n’avais pas de scène d’amour », souligne en riant Élise Guilbault. Il y avait 82 scènes du film qui avait de la proximité.

« On a commencé le tournage en octobre 2020. On a dû attendre un an plus tard pour avoir le raccord de saison. On a fini la post production à la fin de l’année 2022. On ouvrait le bureau de production en mars 2020 et quelques jours plus tard on a tout arrêté à cause de la pandémie », explique la productrice.

Le film est en salle à compter du 17 mars prochain.

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