Gilles Marcoux dans son atelier qu'il a construit.

« Marcou » le peintre

Par Rédaction

Gilles Marcoux, de son nom d’artiste Marcou, est basé à Sainte-Adèle. Originaire de Baie-Comeau, il s’est lancé dans la réalisation d’œuvres depuis ses 25 ans. Le cinquantenaire est professeur d’intégration en multimédia au Cégep de Saint-Jérôme. En 1999, il s’établit dans les Laurentides et expose ses œuvres à la maison du village de Val-David.

L’artiste habite une maison située dans les hauteurs de Mont-Rolland, à l’extrémité de la ville de Sainte-Adèle. Son fils, bientôt majeur, vit avec lui une semaine sur deux. Sa maison est presque avalée par la nature, qui prédomine le paysage. Gilles Marcoux tire son inspiration des nombreuses aventures qu’il effectue et du plein air qui l’entoure.

La piste du P’tit Train du Nord passe juste en dessous de chez lui. « J’enfile mes skis de fond, je fais quelques mètres en sortant de chez moi, et je suis sur le chemin », se réjouit-il. Il fait régulièrement du ski de fond, du kayak et de la randonnée.

« En solitaire, j’ai rejoint Montréal depuis Kingston en canoë-kayak. »

Bibelots et petits objets artistiques arborent les murs de sa maison. « Depuis que je suis petit, je dessine, tout le monde a un côté créatif dans ma famille ». Étant plus jeune, il ne pensait pas devenir artiste. « Au début de ma vie, je voulais être trappeur. »

Il fait d’abord des études en géographie, laissant jusque-là le dessin un peu de côté. « Au moment où je passais mon bac, j’avais des amis qui griffonnaient beaucoup. Ça m’a amené à m’inscrire au cours d’art », ajoute Marcou. Il assiste aux ateliers de télévision, de gravure, de dessin, « j’aimais les modèles vivants », s’exclame-t-il.

La vingtaine passée, l’homme effectue de nombreux voyages, notamment en France et aux États-Unis. Ses 25 bougies d’anniversaire soufflées, il eut un pressentiment : « Je me suis dit que je voulais devenir artiste peintre ». Habitant du Saguenay, il tente d’exposer ses œuvres en galerie. Le peintre confesse, « à l’époque, on m’a dit que je n’avais pas de style ». Les années passent et Marcou développe son propre style.

Photo : Nordy par Kam Vachon

« La beauté dans la simplicité »

Ses nombreuses randonnées lui permetent de rencontrer la faune et la flore. Coyotes, élans, loups façonnent l’imaginaire du peintre. Sur la toile, l’homme mélange toutes sortes de peintures pour créer ce qu’on appelle le « media mixed ». Ses peintures sont réalisées sur du bois.

« J’aime les animaux en liberté, je n’aime pas trop les chiens et les chats. Les mésanges viennent manger près de mon atelier. Parfois, j’esquisse un croquis d’elles ». Dans la plupart des œuvres de Marcou, on peut voir une mésange.

« J’aime les oiseaux, ce sont les animaux sauvages que nous côtoyons le plus. »

« Le meilleur moment pour peindre, c’est le matin, cela me plonge dans une bonne énergie ». Gilles Marcoux a installé son atelier de création au fond de sa maison. « J’essaie de retranscrire la beauté des choses simples », conclut-il.

Photo : Nordy par Kam Vachon

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