Michel Poirier : Metteur en scène de la pièce Nelson
Théâtre Saint-Sauveur
D’abord comédien, Michel Poirier se concentre maintenant sur la scénographie. Après l’immense succès de la pièce Nelson, il y a quelques années au théâtre Beaumont Saint-Michel, le metteur en scène redonne vie aux personnages avec une nouvelle distribution.
Michel Poirier a accepté de nous parler de lui, de son métier et de l’œuvre théâtrale actuellement à l’affiche jusqu’au 24 août, au théâtre Saint-Sauveur.
Depuis combien de temps faites-vous de la mise en scène ?
J’ai abandonné le jeu pour me consacrer seulement à la mise en scène depuis 15 ans.
Jouer la comédie ne vous manque-t-il pas ?
Pas vraiment, parce que je travaille beaucoup comme metteur en scène. Je trouve mon compte dans la mise en scène parce que je touche aux décors, aux costumes et à la scénographie qui est quelque chose qui m’a toujours intéressé.
Avez-vous autant le trac que les comédiens ?
Le trac d’un comédien est très personnel. Moi, je veux que la direction que je propose aux personnages se rende auprès du public et que les acteurs soient valorisés. C’est plus un trac de responsabilité parentale. Je pense toujours aux spectateurs. Elle est là aussi ma responsabilité. C’est la moindre des choses de leur offrir quelque chose qui vaut le prix du billet.
Quels sont vos projets ?
Je vais faire la mise en scène du prochain spectacle avec Marie-Denise Pelletier, Marie Carmen et Joe Bocan.
C’est une production qui va commencer en février 2020 et durer pendant un an et demi. C’est un magnifique projet. C’est arrivé comme un cadeau.
C’est la première fois que je vais faire la mise en scène d’un spectacle de variétés musicales.
Et vos coups de cœur dans les Laurentides ?
Je suis allé manger à la Table 16 sur la rue principale à Saint-Sauveur. C’était excellent. Et La petite boîte à lunch sur l’avenue de l’Église est mon plus gros coup de cœur. C’est un joli endroit et tellement bon!
La pièce Nelson : une vraie comédie!
La pièce raconte l’histoire de deux familles dont les visions se situent complètement aux antipodes.
Catherine a rencontré un garçon dont la famille est très branchée sur les causes humanitaires et désire partir en Afrique avec eux pour une mission.
Pour y arriver, elle fait croire que les membres de sa famille sont des végétariens convaincus, porté sur les grandes causes sociales. « Ce sont des mensonges évidemment. Et comme je dis toujours, le mensonge c’est la base de la comédie », dit Michel Poirier.