(Photo : Dyane Bouthillette )

Percival Broomfield est toujours complice du Théâtre Le Patriote

Par Dyane Bouthillette

Les bureaux administratifs du Théâtre Le Patriote sont au Centre professionnel Broomfield jusqu’au mois de juin 2020, soit le temps de la cure de rajeunissement du berceau de la chanson québécoise.

Devant le grand branle-bas de combat des rénovations bloquant l’accès à ses bureaux administratifs, le directeur du Théâtre Le Patriote, Alexandre Gélinas, devait trouver une solution afin de poursuivre la préparation de la prochaine programmation ainsi que le service de billetterie.

C’est à ce moment qu’il a reçu une irrésistible proposition.

« Le Centre Broomfield », lui a lancé la gestionnaire d’entreprise, Louise Jolicoeur.

Un clin d’œil à l’histoire

Pour Alexandre Gélinas, la solution d’opérer temporairement sous le toit du Centre professionnel Broomfield symbolise un clin d’œil à l’histoire du Théâtre Le Patriote ainsi qu’à son co-fondateur, Percival Broomfield.

Nombreux sont ceux qui gardent en mémoire l’implication de M. Broomfield dans la ville de Sainte-Agathe et la culture. En effet, vers la fin de sa vie, ce dernier souhaitait dynamiser Sainte-Agathe.

Dans le but de réaliser son projet, il a organisé, en 2002, une grande exposition axée sur les arts visuels s’intitulant La Féria picturale du Québec.

Ainsi, nous pouvions admirer les œuvres de plus de 200 artistes peintres québécois, notamment Tex Lecor, Marcel Barbeau et Danielle Ouimet.

« Il y avait des expositions partout dans les commerces et même dans les locaux vides de Sainte-Agathe, se souvient Alexandre Gélinas. Et la galerie d’art, le quartier général de la féria était ici, au 31, rue principale.

Percival Broomfield est toujours vivant

L’âme de Percival Broomfield respire toujours et son nom demeure tatoué sur le cœur de ce théâtre que l’on surnomme affectueusement Le berceau de la chanson québécoise. Les murs du Patriote sont imprégnés de chansons et de poésie comme le souligne si bien Alexandre Gélinas.

Voilà pourquoi, environ 7 ans après avoir acheté le bâtiment de l’ancienne galerie d’art La Féria picturale du Québec, la gestionnaire d’entreprise, Louise Jolicoeur et le notaire Jean-Guy Trottier ont tenu à immortaliser le nom de Percival Broomfield.

«On a appelé la bâtisse Centre professionnel Broomfield parce qu’on trouvait que c’était quelqu’un d’important dans Sainte-Agathe. Jean-Guy et moi avions un respect profond pour lui et c’est pour cette raison qu’on a toujours tenu à mettre son nom partout. On voulait que les gens se souviennent », affirme Mme Jolicoeur.

La présence de l’équipe administrative du Théâtre Le Patriote dans  les locaux du Centre Broomfield qui a aujourd’hui la mission de louer bureaux individuels dans une atmosphère dynamique, notamment aux gens d’affaire et entrepreneurs, rend un bel hommage à celui qui y a laissé une empreinte culturelle et indélébile.

« Nous sommes très contents d’accueillir Le Patriote ici », se réjouit la gestionnaire du Centre professionnel Broomfield, Louise Jolicoeur.

« C’est un beau clin d’œil à l’histoire. Percival était un très bon organisateur et je pense qu’il est encore là, à organiser les affaires », soupçonne Alexandre Gélinas.

1 commentaire

  1. Mon oncle avec qui je passais mes étés adolescente. Un homme exemplaire et droit.

    Nous l’avons perdu trop tôt. Il demeure dans mes pensées tous les jours.

    Bravo oncle Perci!

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