René Derouin quitte ses fonctions

Par Valérie Maynard

Les Jardins du Précambrien en jachère

Le fondateur des Jardins du Précambrien, René Derouin, se retire de la direction artistique et de la programmation de l’organisme. « Je voulais qu’on se rende au 20e anniversaire. On a livré la marchandise. Il est temps de donner une nouvelle orientation aux Jardins et d’impliquer les institutions », a-t-il commenté.

Le 20e Symposium international d’art-nature, Américanité 2015, qui s’est déroulé cet été, avait été présenté comme une année charnière et festive, de réflexion sur l’américanité.

Sa décision de mettre un terme à son implication des 20 dernières années, M. Derouin ne souhaite pas la commenter davantage, à tout le moins pas pour le moment. Un communiqué de presse plus exhaustif est actuellement en préparation, dit-il, et sera publié sitôt l’assentiment du conseil d’administration. « Ce sera au conseil d’administration de juger des propositions et des nouvelles orientations à donner pour assurer la pérennité de l’organisme. Ça ne peut pas reposer seulement sur un seul homme », pointe-t-il.

Pour l’heure, les activités des Jardins sont suspendues, tout comme les symposiums. « Pour récolter à nouveau, il faut se reposer, c’est la loi de la nature et de la pérennité, c’était la sagesse des anciens. »

Exposition itinérante

Le retrait de M. Derouin de l’organisme ne signifie pas pour autant que l’artiste cessera ses activités. « J’ai plusieurs projets, je suis très occupé », assure celui qui soufflera bientôt ses 80 bougies.

Parmi ses projets, il y a cette exposition itinérante qui démarrera à compter de juin, au Musée des beaux-arts de Sherbrooke, avant de prendre la route en direction, notamment, de Gatineau et d’Ottawa. Un arrêt à Montréal est prévu en septembre 2016.

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