Robert Dethier savoure le succès de sa chanson Le Saint-Laurent

Par Jean-Patrice Desjardins

Robert Dethier connaît présentement un succès radiophonique important avec sa chanson Le Saint-Laurent. Surpris, mais enchanté par ce succès, le chanteur et percussionniste profite du moment pour enregistrer un album complet de ses compositions. Bref portrait de cet artiste qui fait partie de la jungle musicale de Saint-Sauveur.

Lancées il y a quelques semaines, la chanson Le Saint-Laurent a rapidement trouvé sa place dans le top 100 du palmarès BDS québécois et on peut l’entendre sur les ondes des radios commerciales.
Remplie de percussions, la chanson Le Saint-Laurent est un hommage au fleuve, porte d’entrée de l’Amérique, élément central de notre histoire. Robert Dethier reprend d’ailleurs les nombreux noms qu’a pris le fleuve au fil des époques, avant l’arrivée de Jacques Cartier.
«L’histoire du fleuve, c’est l’histoire des Québécois et du métissage avec les Amérindiens», explique-t-il. Mais c’est aussi une chanson où l’auteur exprime ses craintes devant l’avenir de ce cours d’eau qui a subi les contrecoups de la pollution. Enfin, c’est une critique de ce qu’est devenue l’Amérique.

Il trouve sa voie à Saint-Sauveur

Natif de Montréal, Robert Dethier a vécu à Lac-Labelle, mais c’est dans la région de Saint-Sauveur et de Morin-Heights qu’il a concentré ses activités musicales. C’est d’abord comme batteur qu’il endisque au sein de groupes pop rock dans les années 1990, puis il tient le rythme derrière des bluesman comme Jim Zeller, Carl Tremblay et Bob Harrisson. On l’a vu avec La Chicane, il y a quelques années, avant de travailler pour le Cirque du Soleil comme percussionniste.
Puis, Robert s’est lancé dans l’écriture, notamment pour Boom Desjardins, mais aussi pour Isabelle Boulay, à qui il offrira une chanson, justement, Le Saint-Laurent, qui ne sera pas endisquée à l’époque de l’album country De retour à la source.
Entre-temps, Robert Dethier ouvre trois écoles de percussion (Jam Experience) à Laval, Mont-Tremblant et Saint-Sauveur. On le voit donner des concerts avec ses élèves et animer des ateliers de percussion au Carol à Gogo, à Saint-Sauveur.

La chanson renaît

«Le Saint-Laurent a dormi dans un tiroir, puis elle a évolué, poursuit Robert Dethier. À l’hiver 2018, elle est ressortie alors que je travaillais avec George Grancharoff au Studio Phœnix. On a fait des arrangements plus rock.»
C’était après la réunion de quelques musiciens, lors de son cinquantième anniversaire, que la chanson a été enregistrée. Robert Dethier venait de retrouver le goût de jouer, de composer.
On dirait que la chanson arrive à un moment où on parle davantage d’écologie. Le timing ne pouvait être meilleur. Robert Dethier se dit quand même surpris de la réaction du public envers la chanson: «On l’avait enregistrée simplement pour le plaisir, pour voir ce qu’on pourrait faire comme musique. Peut-être que si on avait lancé la chanson il y a deux ans, elle n’aurait pas fonctionné.»
Il travaille donc présentement à la réalisation d’un album qui s’appellera Racine, toujours en collaboration avec George Grancharoff. C’est donc à surveiller dans les prochains mois.
Enfin, Robert Dethier rêve d’un concert à Saint-Sauveur où il interprétera sa chanson… avec 100 percussionnistes!

4 commentaires

  1. Bravo Robert mon ami percussionniste que j’ai connu et joué avec lui. Ne vous en faites pas pour les 100 percussionnistes car il en connaît plus que ça. Wow! Chanter avec les percussionnistes qu’il a formé, tout un trip pour Robert. J’espère faire parti des 100 percussionnistes choisis. Pierre Auger, Ex Ste-Marthe sur le lac dans l’eau jusqu’au cou……:-)

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *