Un monde inaperçu

Par Valérie Maynard

Étienne Plasse signe son premier long-métrage documentaire

Sept ans après en avoir tourné les premières images, le jeune réalisateur valdavidois Étienne Plasse s’apprête à présenter son premier long-métrage documentaire. Un monde inaperçu sera présenté en grande première à Montréal, le 18 novembre. Sa sortie en salle, partout au Québec, est prévue au printemps 2017.

Un jour, Étienne Plasse, passionné par la vie qui grouille en forêt, tombe sur une couleuvre brune. Intrigué, il mène ses recherches pour découvrir que le Québec regorge de plusieurs sortes de couleuvres, dont la moitié des espèces sont menacées. Ce constat sera le point de départ de son projet : faire un film sur les amphibiens et les reptiles du Québec. En octobre 2009, muni de sa caméra toute neuve, Étienne part à la découverte des forêts du Québec, des Laurentides à l’Outaouais en passant par le sud du Québec, aux frontières des États-Unis. C’est d’ailleurs en Montérégie, sur la colline Cover Hill, qu’il tournera ses premières images. « Mais on ne les verra pas dans mon film; elles n’étaient pas assez bonnes », relate-t-il.
Son premier long-métrage documentaire Un monde inaperçu a été réalisé grâce au soutien financier de la Fondation de la faune du Québec, avec la collaboration du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ainsi que plusieurs zoos et parcs (Écomuséum, Zoo de Granby, Parc national de la Mauricie pour n’en nommer que quelques-uns).
Le Québec d’abord, le monde ensuite
Avec pour narrateur le comédien et imitateur Pierre Verville, le film raconte l’histoire des amphibiens et des reptiles du Québec en vivant une année à leurs côtés. Voyez leur lutte et leur réalité qui changent drastiquement sous notre influence. Leur histoire commence à la fin de l’hiver, dès la fonte des neiges et se poursuit durant les quatre saisons. « Au printemps, les grenouilles chantent. À l’automne, elles se préparent à l’hibernation », note-t-il.
Le jeune réalisateur a de grandes visées pour son film; après le Québec, il souhaite présenter son film au Canada, puis à l’international. « Si on trouve que les animaux d’Afrique sont exotiques, les gens d’ailleurs peuvent aussi trouver nos animaux exotiques », croit-il.
Une version écourtée de 15 minutes du film Un monde inaperçu sera présentée au Biodôme de Montréal, à partir du mois de février prochain.
Pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site Web [unmondeinapercu.com]. Egalement, visionnez la bande-annonce.

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