Une soirée… et un album… «sophistafunk»!

Par marylin-deguire

Slim Williams

Le très sympathique chanteur, musicien et acteur de renom Slim Williams, qui a partagé la scène avec Neuville Brothers, Joe Cocker, Oscar Peterson et Smokey Robinson a réchauffé les cœurs des amateurs rassemblés au parc de la Famille à Sainte-Adèle, dans le cadre des Soirées Nostalgia la semaine dernière.

Chez lui, dans son studio de Sainte-Adèle, Slim Williams achève l’enregistrement de son premier album Pulse on the Planet avec sa formation Tchukon, lauréate du concours télévisé Star Search en 1986. Sa musique, qu’il appelle «sophistafunk», amalgame le jazz et le funk et son album sort le 25 septembre à Montréal. Slim Williams prépare une tournée pour cet hiver et produit présentement l’album solo de l’artiste Coco, qui participera au spectacle.

Le simple Victorious, tiré de l’album Pulse on the Planet, tourne déjà dans les radios à travers le Canada. Plusieurs professionnels ont collaboré au projet: le coproducteur Joel Campbel, qui a travaillé avec Tina Turner, Janet Jackson et Eurythmics, le producteur et arrangeur Mike Pela et l’ingénieur de son JesseJaeo Tolbert qui participe également à la réalisation. L’émouvant vidéo-clip Victorious, inspiré d’un fait réel, évoque un message de «persévérance et de triomphe où l’opprimé, le déchu, se transforme en rescapé et héros.» Il est diffusé sur le réseau américain de télévision Bravo et en ligne sur YouTube.
À 9 ans, Slim jouait de l’orgue à l’église baptiste de son père en Caroline du Nord. C’est à l’âge de 14 ans qu’il s’est installé en Virginie pour commencer sa carrière professionnelle dans les clubs. Il lance à la blague: «J’étais trop jeune pour jouer dans les clubs, je devais me déguiser, mettre une fausse moustache. La musique, c’est ma passion, j’ai vraiment eu de la chance de la découvrir très tôt dans ma vie. Plusieurs n’ont pas cette chance. Moi, j’ai toujours su que je voulais faire de la musique». À 18 ans, il a transporté son bagage d’expérience à Détroit où il s’est installé pour poursuivre sa carrière auprès des groupes The Spinners, The Drifters et The Temptations entre autres. Selon l’artiste «le succès ne signifie pas d’aller loin, c’est d’être en mesure de poursuivre sa passion.» D’ailleurs, présentement, il fait de la musique avec des jeunes qui feront partie de son spectacle.

Considéré comme un pionnier des nouvelles technologies musicales, Slim Williams a été un des premiers à faire de la musique électronique au Canada. Il s’est toujours intéressé à différents styles de musique tout en restant constamment à l’affût des différentes technologies. «Quand des nouvelles technologies voyaient le jour, je me documentais sur elles et je les intégrais dans ma musique afin de créer des nouveaux sons», dit-il. «La musique est toujours dans ma tête et dans mon cœur, je ne peux pas imaginer un monde sans elle», confie l’artiste. Il a été Directeur musical pour l’émission Salute to the Athletes dans le cadre des jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 et pour les Championnats du monde de basket-ball à Toronto. Il a également participé à plusieurs galas du Festival Juste pour rire de Montréal et a reçu le prestigieux prix Gimini qu’il a partagé avec Oscar Peterson pour la musique de In The Key of Oscar, un film sur la vie du pianiste. Sa filmographie compte une trentaine de productions.

www.slimwilliams.com

www.thepulseoftheplanet.com

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