La nouvelle technologie de carte à puce avec NIP offrira bientôt aux Canadiens une sécurité accrue

Par Éric-Olivier Dallard

Mars étant le mois de la prévention de la fraude,
les Canadiens sont invités à prendre davantage conscience des dangers de la fraude, ainsi qu’à
apprendre à détecter et à en signaler les instances.
Beaucoup de Canadiens utilisent maintenant la nouvelle génération de cartes de débit et de crédit munies d’une micropuce intégrée et d’un NIP, déjà utilisée à grande échelle un peu partout dans le monde.

­Les personnes titulaires d’une carte à puce chez les marchands possédant des terminaux à puce n’ont remarqué que de légères différences dans la façon de payer leurs achats. Ils

insèrent leur carte à puce dans

le terminal et la laissent en place

pendant toute l’opération. Ils suivent ensuite les indications apparaissant sur l’écran du terminal, puis retirent la carte. Pour les opérations avec une carte de crédit à puce, les titulaires doivent composer un NIP, comme ils le font avec une carte de débit, plutôt que signer une facture.

Pourquoi la carte à puce

représente-t-elle une amélioration ?

Les cartes à puce et les terminaux à puce fonctionnent de concert pour valider à la fois les cartes et leurs titulaires grâce à un NIP. Les cartes à puce avec NIP, prochaine génération du mode de paiement électronique au Canada, contribuent à accroître davantage la sécurité d’un système de paiement par carte de crédit déjà sûr.

Au Canada, le passage à cette nouvelle technologie prendra quelques années puisque des millions de cartes de crédit et de débit doivent être remplacées par des cartes à puce. D’autre part, dans l’ensemble du pays, les commerçants doivent remplacer leurs terminaux par ceux qui permettent les opérations avec carte à puce. Pour l’instant, les deux modes de paiement, c’est-à-dire les opérations de type « puce et NIP » et de type « glisser et signer », continuent d’être offerts, selon le terminal utilisé par le marchand. Les cartes à puce demeureront munies d’une bande

magnétique afin d’être utilisables dans les pays qui n’ont pas encore effectué ce virage technologique.

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