La Sauveroise Stéphanie Simpson

Par Éric-Olivier Dallard

En pleine forme et resplendissante, Stéphanie Simpson âgée de 23 ans et ancienne résidente de Saint-Sauveur court avec passion depuis maintenant deux ans. Accro à la sensation de bien-être que lui apportent ses 130 km de courses par semaine, cette jeune femme a débuté comme novice par de très courtes distances en espérant s’améliorer de jour en jour.

Participante au célèbre marathon de New York du 1er novembre dernier, Stéphanie Simpson nous raconte son expérience dans la grande pomme.

Au pas de course

Anéantie par le triste cancer de sa mère, Stéphanie se met à courir afin d’évacuer le stress et de se remonter un peu le moral. Suite au décès de celle-ci, cette jeune coureuse n’a qu’un projet en tête, celui de réaliser un demi-marathon tel que promis à sa mère mourante. C’est à partir de cette douloureuse circonstance que Stéphanie enfile ses souliers de course s’inscrit au club sportif MAA et participe à plus de huit demi-marathons, dont celui de Québec, en mai dernier. Accumulant des temps records, cette demoiselle se classe parmi les 50 meilleures femmes listées et rejoint le groupe Sub-Élite afin de relever un nouveau défi, soit son premier marathon en destination de New York. «Ça allait être la première fois que j’allais courir une aussi grande distance et je voulais vraiment le faire», explique Stéphanie.

Le marathon de New York

Escortée dans les rues de New York et ayant un départ spécial à l’avant, cette jeune coureuse ne savait pas du tout ce qui l’attendait. Constante dans sa course, Stéphanie apprécie chaque moment de son parcours de 42 km allant de Staten Island au Central Park. «Il faut vraiment être stratégique pour réussir cette course, car elle est très difficile, c’est vraiment une question de discipline», poursuit-elle. Heureuse de son expérience, mais déçue d’avoir connu «le fameux mur» au 32e km, Stéphanie a énormément apprécié les encouragements de la foule tout au long de ce marathon. Arrivant au fil d’arrivée 3 h 25 plus tard, cette battante admet avoir continué par pur désir de franchir le dernier kilomètre. «Je voulais à tout prix finir cette course, alors je suis allée jusqu’au bout malgré mon malaise», continue-t-elle. Croyant que le manque d’eau et le fait de ne pas avoir assez mangé avant ce marathon sont les principales raisons qui l’ont forcée à ralentir le pas, Stéphanie n’en retient que de bonnes leçons pour les futurs marathons.
«Malgré tout, je n’ai pas seulement rencontré les meilleurs au monde, mais j’ai couru avec eux», raconte cette athlète avec enthousiasme. Fière de son temps, Stéphanie a repris son entraînement sérieusement en vue d’améliorer ses futurs résultats et prévoit bien s’inscrire au marathon de Boston en avril prochain.

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