Sandy Lachapelle: au cœur de l’économie des Laurentides
Par marjorie-roy
Nouvellement installée dans les Laurentides, Sandy Lachapelle est une grande amoureuse du développement économique. Ayant déjà réalisé plusieurs mandats à titre de gestionnaire de projets et de coordonnatrice administrative, cette jeune femme d’affaires croit en toutes les possibilités lorsqu’il est question de développer une région.
À peine âgée de 29 ans, cette nouvelle directrice de la Chambre de Commerce de Saint-Jérôme (CCISJ) se veut un vent de fraîcheur au sein de son équipe et de sa région.
Apporter sa couleur
Bachelière de l’Université de Montréal en communication et politique, détentrice d’un certificat en administration à l’Université du Québec en Abitibi et présentement étudiante à la maîtrise en gestion à l’École des Hautes études commerciales de Montréal (HEC), Sandy Lachapelle se fraie au fil du temps une lignée d’expériences afin de bien connaître les secrets d’une saine administration. Siégeant à la CCISJ depuis octobre dernier, cette relève du domaine économique de Saint-Jérôme voit son emploi comme une belle opportunité de mettre en l’avant le rôle d’une Chambre de Commerce en 2010. «C’est une possibilité pour moi d’apporter ma couleur. Étant une institution historique, le défi de mon mandat ici est d’actualiser la mission de la Chambre de Commerce tout en contribuant au développement socio-économique de Saint-Jérôme», explique Sandy. Désirant faire de la CCISJ un acteur reconnu dans sa région, cette passionnée de son travail convoite plusieurs projets dont l’embauche de nouveaux employés afin d’avoir plus de temps pour travailler sur les volets plus politique et économique. «Il y a tellement de possibilités à développer des projets avec les partenaires d’ici pour répondre aux besoins des gens d’affaires et de favoriser un essor économique», se réjouit Sandy. Créatrice et remplie d’ambitions, cette nouvelle personnalité de la CCISJ affirme qu’en tant que relève l’apport de nouvelles idées et d’une vision plus jeune fait partie de son implication.
Oui, pour l’économie!
Ayant toujours été attirée par le développement économique, Sandy estime que cette attraction est due à toutes les divergences d’opinions face à ce domaine controversé. «Il y a beaucoup de gens pessimistes envers le système économique. Toutefois, je crois que c’est en s’impliquant dans ces différentes sphères de la société que comme jeune, il est possible de changer les choses». N’étant pas toujours en accord avec l’application de certains principes économiques, cette directrice affirme côtoyer ce système afin de mieux le comprendre et ainsi découvrir de nouvelles manières de l’améliorer. «Il ne faut pas avoir peur d’essayer d’amener son grain de sel et de participer aux changements», admet-elle.
L’importance de la relève
Reconnue pour son professionnalisme, Sandy croit que l’âge ne devrait pas freiner les jeunes dans leur implication. «Mon expérience me prouve que même si tu es jeune avec tes passions et ton implication, les gens vont te faire confiance et t’accorder une belle crédibilité», précise Sandy. Fière de faire partie de la relève dans son milieu de travail, cette jeune directrice générale observe qu’il est important de s’entourer de mentors et de profiter de leur expérience pour aller plus loin. «Les gens ne doivent pas avoir peur de foncer, car il y a beaucoup de place pour la relève».
Rêvant du jour où les gens d’affaires appelleront de leur propre gré à la CCISJ afin de participer aux différents dossiers, Sandy Lachapelle se dit confiante et encourage tous les jeunes à faire de même.