en rafale 19 mai 2010

Par claude-andre

Les Caisses des Laurentides injecteront près de 600 000$ en santé

Le président d’honneur de la quatrième campagne majeure de la Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, Patrice Mainville, a officialisé l’engagement de 590 000$ des Caisses Desjardins des Laurentides pour les cinq années à venir. Ce montant constitue le don le plus important de l’histoire de la Fondation. La directrice générale de l’organisme,

Aline Desjardins, affirme que les sommes recueillies jusqu’à maintenant s’élèvent à 7,6 millions de dollars. L’objectif visé est de 11 M$. D’ici 5 ans, la Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme entend investir 6 M$ dans l’établissement d’un Centre Mère Enfant et 5 M$ pour l’acquisition et le financement de projets divers.

Geneviève Simard s’implique pour contrer l’arthrite

L’ex-championne de ski alpin originaire de Val-Morin, Geneviève Simard, qui a dû se retirer de la compétition pour des raisons de santé l’hiver dernier, participera à la Marche contre la douleur de la Société de l’arthrite, le 30 mai prochain au parc Jean-Drapeau à Montréal. Geneviève Simard connaît personnellement cette maladie invalidante. «La douleur qu’elle provoque, les interventions chirurgicales que j’ai dû subir au genou et les effets dévastateurs de l’arthrite sur les articulations m’ont forcée à prendre ma retraite après 14 ans sur l’Équipe canadienne de ski alpin et à abandonner mon rêve de participer et gagner une médaille aux Jeux Olympiques de Vancouver.» La Marche se déroulera simultanément dans plusieurs grandes villes du pays. L’inscription est gratuite, mais on incite les participants à recueillir au moins 100$ en promesses de dons. Ceux et celles qui auront recueilli 100$ ou plus recevront le t-shirt officiel de la Marche contre la douleur.

Les grimpeurs devront payer

Le 11 mai dernier, le Conseil municipal de Val-David a adopté une résolution visant à instaurer des frais pour les utilisateurs des parois d’escalade du parc régional Dufresne Val-David/Val-Morin. Jusqu’à récemment, la pratique de ce sport était encadrée par la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade et l’accès aux parois était gratuit pour les membres en règle de l’organisme. Les municipalités de Val-David et de Val-Morin, qui assurent

conjointement la gestion de toutes les activités se déroulant dans le parc, y compris l’escalade ont décidé de modifier la procédure. Les grimpeurs sont donc invités à se procurer la carte de membre annuelle du parc régional Dufresne, laquelle inclut les droits d’accès aux parois et de signer le registre d’enregistrement à l’accueil. Cependant, en cette année de transition, les membres de la FQME seront les bienvenus, moyennant le paiement des droits d’accès journaliers de 5$. Les tarifs sont de 35$ pour les résidants de Val-David et de Val-Morin, et de 50$ pour les non-résidants. Cette carte sera en vente au comptoir du chalet d’accueil Anne-Piché (1165, chemin du Condor) à Val-David.

Pétition contre la taxe en santé

Le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) invite la population à signer les pétitions destinées à freiner le projet de taxe santé et de ticket modérateur proposés dans le dernier budget provincial. Le SFPQ estime que l’entrée en vigueur en 2012 de ces nouvelles mesures affecte les principes d’équité, de justice et d’universalité des soins de santé. Les personnes intéressées peuvent signer les documents aux adresses électroniques suivantes: contre la taxe fixe en santé: https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-365/index.html. Contre la franchise en santé: https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-505/index.html

Les enseignants victimes de violence

Un sondage Léger Marketing réalisé en mars dernier révèle que 85% des enseignantes et enseignants sont victimes de violence psychologique ou verbale. La moitié d’entre eux aurait vécu une forme quelconque de violence physique. Près du quart des enseignantes et enseignants indique subir de tels actes sur une base régulière. De plus, 85% des répondants affirment que les événements qu’ils ont vécus ont eu des répercussions sur leur santé physique ou psychologique entraînant parfois un arrêt de travail. La moitié des victimes indique n’avoir reçu aucun soutien de la direction de leur école à la suite des actes de violence subis. Malgré un plan d’action lancé en 2008, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) lançait un plan d’action pour prévenir la violence à l’école n’a toujours pas produit l’état de situation, rappelle la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). L’organisme s’inquiète qu’en période de pénurie de personnel, 45% des enseignantes et enseignants victimes de violence disent mener une réflexion quant à la possibilité de quitter la profession. Pour contrer le phénomène, la FAE entreprend une campagne de sensibilisation intitulée «Touche pas à mon prof». Des affiches et des macarons seront distribués en milieu scolaire. «L’absence de reconnaissance, le manque de soutien de la part des directions et des classes qui débordent, voilà des conditions qui entretiennent une forme de mépris envers le personnel enseignant», indique le président de l’organisme, Pierre St-Germain.

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