Qui a dit que novembre était gris?

Par Josée Pilotte

Ces derniers jours, on a eu droit à des levers et des couchers de soleil exceptionnels, un vrai spectacle pour les yeux. C’était comme si la vie nous faisait un clin d’oeil, comme si elle nous disait de mettre nos lunettes roses et sourire devant toute cette beauté.

Nous sommes privilégiés de vivre dans les Laurentides. Tellement que nos villages ont été pris d’assaut depuis ces dernières semaines.

Le week-end dernier nous a semblé comme si tout le Québec avait été présent dans nos rues, restos, boutiques. Du jamais vu, surtout en novembre certains diront.  Ça déborde, ça déborde peut-être un peu trop. La population et les élus s’inquiètent avec raison.

On dit que la modération a bien meilleur goût, pourtant le message ne se rend pas à nos gouvernements qui ne semblent pas voir la situation aussi inquiétante que nous la voyons.

C’est fou, mais c’est ça. Les «locaux» restent chez eux et les gens de la zone rouge mangent dans nos restos et se promènent dans nos sentiers comme si de rien n’était.

Certains de nos restaurateurs sont d’ailleurs à bout de leurs nerfs et ne savent plus trop comment gérer la situation alors que les restaurateurs de partout ailleurs sont sur le respirateur artificiel. C’est quand même invraisemblable vous ne trouvez pas? Ça frôle l’injustice et l’indécence. 

Ça m’attriste de voir cette diversité culinaire qui caractérise tant la restauration montréalaise être à bout de souffle. 

J’espère que cette crise nous aura au moins ouvert les yeux sur l’importance de l’agriculture locale. L’importance aussi de se reconnecter à notre territoire. 

Cette semaine dans votre hebdomadaire, notre équipe de rédaction s’est penchée sur la situation de la COVID-19 dans la région. Nos élus ont travaillé fort pour se faire entendre, croyez-moi. Visionnez la vidéo de la mairesse Brière à ce sujet.

À lire aussi : notre cahier Génération B.

On a eu de belles entrevues cette semaine avec des femmes tellement inspirantes:  Kim Thúy, France Castel, Janette Bertrand (non mais elle es-tu assez belle notre Janette, moi je veux être comme elle à 95 ans !!!) qui nous parle des relations intergénérationnelles.

Nous parlons également de ventes immobilières avec des courtiers et des entrepreneurs d’ici. Les Laurentides n’auront jamais été aussi populaires, semble-t-il, ça vous le savez déjà, j’imagine.

À visionner également : notre entrevue avec Martin Picard. Un bon vivant comme on les aime. Être libre, c’est goûter dans l’air ce qu’on goûte en mangeant le pain de son blé. (Ce n’est pas moi, mais je trouvais que cette citation était inspirante)

Allez bon week-end !

On mets nos lunettes roses et on fait un chin à la vie!

Josée

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