La bohème

Par Josée Pilotte

Demain, c’est quand déjà? Ah oui, c’est quand tout ça sera terminé. Nous sommes tellement rendus habitués que le bilan quotidien on le regarde maintenant du coin de l’œil comme on regarde la météo qu’il fera demain.

Pour ma part, je me suis mise à fantasmer, à saliver, à voyager en pensant à demain.

Parmi les petits bonheurs de la vie qui nous sont encore permis, manger des pâtes et boire un verre de vin avec Chéri un mercredi soir. Ça me donne l’impression de vivre la Bohême et d’être fou. Oui, je sais, ça ne m’en prend pas gros.

Je ne sais pas vous, mais je me sens moins coupable de boire un petit verre de blanc en milieu de semaine, je me déculpabilise en mettant ça sur le dos du COVID. Le COVID, la COVID, je ne sais plus trop d’ailleurs si c’est masculin ou féminin, chose certaine, il où elle prend beaucoup de place dans nos vies et dans nos têtes.

Et que dire de tout ce défouloir social sur les réseaux sociaux, c’est triste à mourir. Toute cette colère, cette impatience si palpable, cela illustre bien l’état de notre santé mentale collective qui est au bord de la crise de nerfs.

Outre les pâtes et le vin pour faire passer le temps, il y a lecture. Une chance qu’on s’a comme on dit. Ma grand-maman Maria qui a 95 ans lit encore un livre par semaine. En plus d’avoir de bons yeux elle est une vraie force de la nature. Laissez-moi vous dire qu’en temps de pandémie, c’est un cadeau du ciel d’avoir un livre comme ami.

On vous en propose deux cette semaine, celui de Josée Blanchette et de Kim Thúy.

Et il y a le sport, ça aussi ça aide à faire passer les excès. Nous sommes d’ailleurs chanceux, on a pu rouler nos sentiers le week-end dernier. Ça, c’est du vrai bonheur!

Je vous invite à lire notre nouvelle rubrique : des nouvelles de nos sentiers. Et lire notre cahier ski. Les Laurentides ont une longue histoire d’amour avec ce sport.

Lisez au passage la chronique de Benoit Simard. Il a toujours la bonne «twist» pour nous faire voir la vie sous un autre angle.

La bohème, ça veut dire qu’on heureux….

Finalement, tant qu’il y restera des pâtes, du vin et de la passion, le reste on s’en fou.

Allez bon week-end !

Faites une folie ou deux …

Josée

1 commentaire

  1. Un beau message, merci Josée. Profitons de la vie, de note milieu et surtout de notre petit verre de vin pour finir nos journées de boulot, sorti de vélo, de randonnée pédestre, parce que la vie est si fragile comme disait si bien Francis Cabrel.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *