Toi, tu plonges?
Par Josée Pilotte
J’me mouille. J’me mouille pas. J’plonge. J’plonge pas.
C’est la question à 100 piastres – ou plutôt à 6 millions –, la grande question existentielle qui semble préoccuper les Sauverois ces jours-ci. Le talk of the town, quoi!
Même la belle Johanne Roy de la Caisse Populaire a décidé de se mouiller jusqu’au cou en militant en faveur de l’obtention d’une piscine à Saint-Sauveur. C’est pas des farces, même certains membres d’Accès ont succombé au charme (de l’argumentation) de la belle: notre historien bougon, pourfendeur des dos d’âne de Piedmont, a changé d’avis… C’est donc peu dire. On rit plus. L’heure est grave…
Pour tout dire, je n’avais aucunement l’intention de me pencher sur cette question. Ce n’est pas que je trouve le sujet inintéressant, au contraire je le trouve plutôt glissant d’autant plus que je croyais honnêtement que l’affaire était dans le sac depuis longtemps. Messemble que même pour le Maire Lagacé c’était déjà fait. Il s’est trompé? Ou bien on l’a trompé, l’histoire ne le dit pas: vive la politique!
Il ne m’était donc pas venu à l’idée que la piscine pourrait se faire entièrement à nos frais, ni qu’elle ferait l’objet d’un référendum. Encore moins qu’elle se noierait dans une marée de controverses… et qu’on veuille à ce point nous faire pencher d’un bord ou de l’autre!
– T’en penses quoi, toi Jopi, de la piscine?
– Hum…
– Comment ça hum?
– Parce que hum…
– Ben voyons donc, tu as une opinion sur toute, tu dois bien en avoir une sur la piscine?
– Ben justement…
– Ben justement quoi?
– Ben justement. Rien.
Je suis trop occupée à écrire son nom sur les 12 000 cahiers Canada, les 14 000 crayons a colorier, les 22 000 cartables, chandails et autres effets scolaires de mon petit Lou pour réfléchir.
Ça arrive ça, Chose…
Ah si!, quand même, une question: si l’été a prolongé sa chaleur et son soleil aussi tard, pourquoi diable l’automne tenait-il tant à afficher ses couleurs aussi rapidement?
