Fin de vie : Le Grand Passage
Par Joëlle Currat
Et si la mort n’était pas une fin mais une continuation de la vie sous une autre forme ? Il existe aujourd’hui différentes façons de considérer cette dernière étape de la vie physique.
Pourquoi parler de la mort ? Parce que le 1er novembre est traditionnellement un jour réservé aux défunts.
Mais aussi parce que nous sommes de plus en plus nombreux à considérer le décès comme un passage, une transition, voire une célébration de la vie de la personne disparue.
Peu importe nos croyances, la mort est un sujet de moins en moins tabou. On se souviendra de la série culte 6 feet under dont l’action se situait dans une maison de pompes funèbres aux États-Unis.
Et aussi de Guy Laliberté qui avait convoité l’Ïle Sainte-Hélène pour y implanter un complexe funéraire qui visait, entre autres, à redéfinir nos rites commémoratifs et notre rapport à la mort.
Que dire encore du Salon de la mort qui se déroulait au Palais des Congrès de Montréal, les 3 et 4 novembre derniers.
Il s’agit de la première exposition d’envergure au Québec réunissant les différents acteurs du milieu funéraire ainsi que les professionnels de la planification de la fin de vie.
Une occasion pour le grand public de se questionner et d’être informé sur les réalités liées à la mort.
Pas de doute, la mort est un sujet qui intrigue de plus en plus et qu’il vaut mieux apprivoiser!