Conseil municipal de Piedmont : Trois points à retenir
La Municipalité de Piedmont a tenu un conseil municipal le 8 octobre dernier. Des discussions sur le climat, sur l’eau et plus encore ont été tenues. Retour sur ces discussions.
Plan de conservation des milieux naturels
Piedmont continue son opération pour le Plan de conservation des milieux naturels. Le conseil a décidé d’aller de l’avant avec l’acquisition de vastes étendues de terrain à haute valeur écologique sur le territoire. Selon le maire de Piedmont, M. Martin Nadon, le gouvernement a donné des outils à la Municipalité au cours des derniers mois afin qu’elle puisse être en mesure de les acquérir.
Le but est d’atteindre l’objectif de 30 % de protection du territoire, qui est l’objectif des Nations Unies, du gouvernement du Québec et des municipalités du Québec. « Nous, à Piedmont, on est déjà à environ 20 %. Donc, on veut se diriger pour être peut-être la première municipalité des Laurentides à atteindre 30 % de protection de son territoire », dit le maire. Celui-ci souligne aussi que protéger la valeur écologique du territoire est important pour lui : « C’est peut-être la principale raison pour laquelle je suis venu en politique », affirme-t-il.
Il rappelle toutefois qu’atteindre l’objectif de 30% n’est pas quelque chose de facile, et ça ne se fera pas du jour au lendemain. Il y a une question d’argent qui entre en jeu aussi. Pour l’instant, selon le maire, la Municipalité se concentre sur « des terrains qui ont des valeurs marchandes faibles, donc qui sont par exemple enclavés et qui n’ont pas accès à la route publique ».
Déversements d’eau usée
À partir de maintenant, il n’y aura plus jamais de déversement d’eau usée dans la nature, chose qui a été faite pendant des années dans la Municipalité. « L’usine de traitement des eaux sur la route 117 n’avait pas prévue que lorsqu’il y a des réparations, on puisse faire dévier les eaux usées et les envoyer directement dans les étangs sans les traiter à l’usine. Alors maintenant, ce sera possible de le faire », explique M. Nadon.
Donc, par exemple, s’il y a des pluies diluviennes ou s’il y a des réparations à faire dans la centrale, les eaux ne seront plus envoyées dans la nature. « Mais je ne blâme pas ceux qui étaient en poste à cette époque-là parce que l’usine n’a pas été conçue en conséquence », mentionne le maire. « Nous, on va faire des travaux d’à peu près un million et demi [de dollars] en collaboration avec la Ville de Saint-Sauveur », ajoute-t-il.
Puits commun Piedmont – Saint-Sauveur
Une discussion s’est tenue à propos d’un puits appartenant à la Municipalité de Piedmont et à la Ville de Saint-Sauveur. Les deux en sont propriétaires, mais ce n’est actuellement que la Ville de Saint-Sauveur qui l’utilise. Le conseil a donc voté (4 votes pour, 3 votes contre) pour aller s’asseoir avec Saint-Sauveur et rediscuter du puits en question, puisque Piedmont paie toujours pour les coûts d’opération.
Le conseiller du siège numéro trois, Bernard Bouclin, a toutefois soulevé une inquiétude par rapport à ce puits, disant que la Municipalité puise de l’eau dans le puits Labrador, donc qu’il n’y a peut-être pas « trop d’eau » comme le disait le maire lors du conseil. M. Nadon souligne toutefois, en entrevue avec Accès, que Piedmont ne manque bel et bien pas d’eau. « Le puits Labrador est actuellement sous-utilisé. Le réseau d’eau de Piedmont n’est pas branché du tout sur le puits Labrador », dit-il.