Quelles sont les leçons à tirer du marché immobilier depuis 2020 ?
Par Rédaction
Par Louis-Charles Ménard, Courtier immobilier agréé résidentiel et commercial
Je me souviens de janvier 2020. À cette époque, à la tête de la plus importante agence immobilière des Laurentides, j’étais au coeur d’un marché immobilier déjà bouillonnant. En fait, 2018 et 2019 étaient les meilleures années immobilières jamais enregistrées. Les taux d’intérêt étaient à leur plus bas et la confiance des consommateurs à son apogée. Malgré tout, aucun signe de la part des grandes banques centrales et penseurs de l’économie de ralentir le tout.
Aux grands désarrois des protecteurs de nos espaces verts et de la tranquillité laurentienne, nous connaissions déjà un afflux important de nouveaux résidents. Les villes et banlieues débordent, le prix des propriétés avait doublé entre 2015 et 2020 et notre région est devenue une néo-banlieue de Montréal. Fini le temps où nous allions y passer seulement les fins de semaines.
Bang! COVID 19
Confinement, fermeture des commerces, limitation des déplacements, mises à pied d’employés, vaccins, anxiété. Les rendez-vous télévisuels quotidiens de 13 h du premier ministre et du docteur Arruda ont créé une onde de choc dont nous nous souviendrons toujours. L’inconnu a créé une instabilité économique et émotionnelle démesurée. Vous vous souvenez des chasses au papier de toilette chez Costco?
Je reviens sur ces faits pour nous rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, mes collègues et moi étions, nous aussi, dans le noir. Tout avait arrêté. Aucune nouvelle mise en marché, encadrement des visites de propriétés ; la panique générale était bien installée. Le marché immobilier allait s’effondrer prédisaient les plus grands spécialistes et économistes. Le stress ressenti par les courtiers immobiliers était palpable, jour après jour.
Personne, mais personne, n’aurait pu prédire ce qui est finalement arrivé. Oui, la démographie faisait en sorte que notre marché était (et est encore) le plus favorisé du Québec pour ses prix et sa proximité de la grande ville. Toutefois, rien ne laissait présager un tel engouement.
Travail de la maison, réduction des grands espaces de bureaux, appréciation des espaces verts, changement de mode de vie ; une nouvelle soif de vivre a fait en sorte que nos habitudes ont tout changé. Pourquoi se rappeler tout cela ? Simplement parce que personne aujourd’hui ne peut prédire comment se comportera le marché immobilier de demain. Il suffirait du déclenchement d’un nouveau conflit majeur, d’une perturbation importante ébranlant la confiance en notre équilibre et nos habitudes pour tout chambouler, encore une fois.
Les faits aujourd’hui
Oui, les taux d’intérêt ont augmenté. Mais nous vivions sur du temps emprunté avant la pandémie. Obtenir un financement hypothécaire est certes un peu plus compliqué dans le nouveau paysage économique. C’est là un juste retour vers une certaine normalité.
Sérieusement, 5 % ou 6 % d’intérêts, est-ce exagéré ? Des taux de 3 %, 2 %, voire même 1,5 % étaient eux anormaux. Même les prix des propriétés dans notre région étaient illogiques si nous analysons des régions comparables à la nôtre au Canada. Les taux hypothécaires resteront probablement au niveau actuel pour un bon moment, bien qu’une légère relâche soit possible… et souhaitable. Il est très peu probable qu’il y ait d’autres hausses importantes, comme la capacité d’absorption des consommateurs est atteinte.
Alors attention à ceux qui font des prédictions simplement pour attirer l’attention. Malgré tout ce que l’on peut entendre, sachez que le marché immobilier actuel revient à une certaine normalité. L’inventaire augmente tranquillement, l’ajustement des prix fait lentement son travail et le nombre de ventes demeure important, voire même supérieur à l’avant pandémie versus les nouvelles inscriptions quotidiennes.
Pourquoi attendre à demain
Vous avez le goût de changer de propriété ou d’investir en immobilier ? N’attendez pas les baisses de prix importantes ou que les taux d’intérêts reviennent à ceux du passé. Vous pourriez être déçu et passer trop de temps à regarder le train passer. Impossible de prédire de quoi sera fait demain.
Si vous pensez acheter actuellement dans un cycle où vous trouvez que les prix sont encore un peu trop haut pour vous, sachez que la démographie, le manque d’inventaire, de logements, l’immigration, l’augmentation des salaires font en sorte que la demande est et sera encore très présente. Nous avons tous besoin d’un toit !
L’immobilier demeure et sera toujours la source d’enrichissement personnelle la plus importante et vous permettra d’alléger votre retraite le moment venu.
Vous souhaitez en connaître davantage sur l’activité immobilière et les conditions de marché de notre région? N’hésitez pas à communiquer avec moi par courriel ou par téléphone.
Cliquez ici pour lire ma dernière chronique immobilière.
Louis-Charles Ménard, Courtier immobilier agréé
ENGEL&VÖLKERS
Engel & Völkers Laurentides | QC, Canada
514.773.1510 | louischarles.menard@evimmobilier.com | laurentianliving.ca
2 commentaires
Dans le même article, M. Ménard écrit :
“Simplement parce que personne aujourd’hui ne peut prédire comment se comportera le marché immobilier de demain.”
Et
“L’immobilier demeure et sera toujours la source d’enrichissement personnelle la plus importante et vous permettra d’alléger votre retraite le moment venu.”
Quelle contradiction. M. Ménard a-t-il une boule de cristal ? Est-ce Jo Jo Savard ? Pourquoi les agents immobiliers donnent-ils des conseils financiers ? Sont-ils des conseillers en finances personnelles certifiés? Honte à Journal Access de ne pas l’afficher pour ce qu’il est vraiment : un contenu publicitaire pour le secteur de l’immobilier.
Bonjour M. Charlebois,
Comme vous pouvez le voir en haut de la page dans la catégorie, il est bien identifié qu’il s’agit de contenu publicitaire.
Merci !