Le Café O'Marguerites. Courtoisie

Sainte-Marguerite, plus vivante que jamais

Par Rédaction

Publireportage – Tout au long de l’entrevue, le maire Gilles Boucher parle de sa ville, de son Conseil, de ses habitants, avec passion et attachement. D’abord maire de 2013 à 2017, M. Boucher a été réélu en 2021. Depuis sa réélection, il s’est activement mis à la tâche pour reprendre le temps perdu durant la période 2017 à 2021, afin de rendre sa communauté et son village plus vivants que jamais.

Revitaliser la communauté

Pour le maire, il était important de revitaliser le noyau villageois actuel, pour en faire un milieu de vie dynamique pour toutes les générations. « On a refait la salle du Club de l’âge d’or du Lac Masson, dans les anciens locaux de la Caisse Desjardins (au 2, rue des Lilas). On y a aussi installé la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel (SHSME) dans un nouveau local. » Ce qui a libéré l’espace au 86, chemin Masson. « Ainsi, derrière l’hôtel de ville, où se trouvait le Club de l’âge d’or, on en a fait une garderie communautaire de 12 enfants, en activité depuis le 9 janvier dernier », se réjouit M. Boucher.

La Ville s’est porté acquéreur, en janvier 2022, du bâtiment au 96-100, chemin Masson. L’organisme Coopérative de solidarité – Café O’ Marguerites y a déménagé au 100, chemin Masson, dans de nouveaux locaux fraîchement rénovés et à leurs propres frais. « Ils ont obtenu des financements importants, dont celui d’Investissement Québec. » Le maire ne tarit pas d’éloges pour ce lieu de rencontre au coeur du village. « Ce sont tous des produits biologiques et naturels. Il y a même une fleuriste, Émilie Savard et sa boutique Mon Atelier Floral. Depuis leur ouverture le 24 juin 2023, l’affluence au Café O’Marguerites est constante et en progression. Ça n’arrête pas ! »

Le sous-sol du 96, chemin Masson sera entièrement réaménagé pour y accueillir le nouveau Centre de conditionnement physique municipal. Les anciens locaux, au 88, chemin Masson, pourront donc accueillir prochainement un autre beau projet : La Maison des Arts Sainte-Marguerite.

Mais M. Boucher a dans ses cartons des plans plus ambitieux et son Conseil croit en cette vision.

Étendre le noyau villageois

Le nouveau noyau villageois rêvé par M. Boucher. Courtoisie

Un peu à l’est du centre du village, le long du chemin Chertsey, entre le chemin des Hauteurs et l’entrée de la ville d’Estérel, la Ville possède un vaste terrain de 3 500 000 pieds carrés avec un lac, le tout récemment exproprié. « Cet emplacement est l’extension naturelle de notre noyau villageois. »

Sur ce terrain se trouve une vieille maison provençale. « Elle date de 50 ans, mais elle est délabrée. L’extérieur, construit en dur, est encore debout. Je veux la restaurer pour le patrimoine et en faire La Maison des Arts Sainte-Marguerite », explique M. Boucher. Pour y arriver, il trouvera des financements et il espère que La Maison des Arts pourra travailler en collaboration avec la Fondation Riopelle pour y faire des ateliers d’artisans et d’artistes. « J’ai toujours dit et je le répète : c’est en mettant les arts au premier plan que j’aurai totalement réussi mon mandat 2021-2025. »

Sur ce grand terrain, il souhaite aussi voir déménager l’école primaire Mgr-Ovide-Charlebois. Une entente est intervenue avec la commission scolaire à cet effet et une résolution a été passée en conseil. De plus, la bibliothèque actuelle serait intégrée à la nouvelle école. « Une bibliothèque, ça va plutôt bien dans une école », illustre M. Boucher. En récupérant le bâtiment de l’ancienne école, on y fera une salle communautaire. Pour les terrains de la Ville situés tout autour, c’est avec Joan Raymond, conseillère municipale, qu’il travaille pour ériger un important projet d’accès à la propriété, financé sous une forme coopérative.

Et, pour le reste du terrain exproprié, sur le chemin Chertsey, le maire et son Conseil ne manquent pas d’ambitions. « Il y aura une cabane à sucre traditionnelle, en bois de grange. Pas pour en faire un commerce ! Mais pour que nos enfants viennent apprendre le rôle et la générosité de la nature, tout en y faisant des fêtes avec les familles et les associations. »

Il y installerait un nouveau terrain de balle et de soccer. La patinoire, à ce nouvel endroit, serait alors recouverte. Le maire y voit aussi des terrains de tennis, de pickleball, un jardin communautaire, un parc à chiens et, pourquoi pas, des petits refuges pour y accueillir des familles les weekends. C’est par une consultation publique que la Ville établira la finalité de ce nouveau noyau villageois. Et tout cela sans oublier de trouver un financement pour la réfection du parc Édouard-Masson d’ici 2025.« À partir de la vision des élus d’Équipe Boucher en 2021, en seulement 20 mois, on a réalisé tout ça avec la collaboration des services municipaux. Il m’a fallu user d’audace et de détermination pour faire bouger et rendre à terme ces dossiers. Le Conseil est très fier des résultats. »

S’impliquer

Gilles Boucher, maire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Courtoisie

Pour M. Boucher, c’est la vitalité de sa communauté qui fait de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson un village où il fait bon vivre. « Le mouvement associatif est très fort chez nous. Les associations, on les appuie et on les aide vraiment. »

Parfois, cela passe par des initiatives communautaires qui peuvent faire la différence au quotidien. Le maire donne en exemple le nouveau marché public, propriété de la Ville, situé à côté du Café O’Marguerites. En activité du 25 juin au 3 septembre, il a très bien fonctionné. Et le maire veut le rendre incontournable. « On va le peaufiner. À l’automne, on va mettre une couverture totale et permanente par-dessus. Un marché public gratuit pour les exposants, et pourquoi pas du vendredi au dimanche, avec une rotation de fournisseurs régionaux en agroalimentaire et en produits dérivés de qualité. »

Les moments de célébration sont aussi l’occasion pour jeunes et moins jeunes de se rassembler. Le maire s’enthousiasme déjà pour le nouveau marché de Noël de la Ville, les 25 et 26 novembre, organisé par le Service des loisirs, en partenariat avec de nombreux exposants et particulièrement avec l’École Hôtelière des Laurentides. « Le grand chef Richard Whittick sera là avec son équipe. Ils feront boucherie, charcuterie (dont des saucisses), boulangerie, pâtisserie, des tartes, des gâteaux, avec en bonus leur camion de rue. On aura aussi un sapin de 20 pieds. Avec une nacelle, les enfants comme les grands pourront monter pour y accrocher des boules de Noël. »

Et cette vitalité est possible grâce aux familles, de plus en plus nombreuses à s’installer à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. « On veut mettre Sainte-Marguerite sur la carte. On veut que ça marche. »

L’envergure du spectacle Hommage Champlain & Riopelle, tellement bien raconté par Daniel Giguère dans les 7 pages qui suivent, confirme que certaines rencontres peuvent générer de grandes réalisations et servir de catalyseur d’idées. La rencontre de nos deux grands hommes, Champlain et Riopelle, en est une preuve évidente.

SOYEZ PRÉSENTS : vendredi 29 septembre pour visionner le film sur Riopelle ; dimanche 1er octobre pour réaliser la toile collective avec Robert Roy et Nadia Perron ; samedi 7 octobre pour le concert Hommage Champlain & Riopelle.

Bonne lecture !

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