3e Ultra-Trail Jack Rabbit : Objectif de 23 000 $ à dépasser
Par Luc Robert
Plus d’une soixantaine de coureurs et de fondeurs sont attendus en soirée le vendredi 21 février au Parc régional Val-Morin-Val-David, pour la tenue de la 3e édition de l’Ultra-Trail Jack Rabbit (UTJR), une activité de financement au profit de la jeunesse sportive et de Centraide Laurentides.
Le défi d’endurance s’ébranlera sur le coup de 19 h, sur des boucles illuminées de 5,3 km (ski de fond) et de 4,5 km (course à pied), près de l’hôtel Far Hills. Le défi propose des parcours d’endurance de 4, 8 et même 12 heures.
Défi d’endurance
« Il s’agit d’un défi d’endurance, qui se déroule la nuit. Les participants arborent une lampe frontale, mais les tracés sont aussi illuminés par des lampes torches. Ce sera très féérique et festif. On parle d’une activité avec de l’ambiance : repas chauds, consommations et autres seront offerts au chalet du Far Hills. On attend entre 50 et 100 participants : on a accepté 55 candidatures jusqu’ici. Mais avec les commanditaires à dénicher pour les participants avant la fin des inscriptions du 14 février, je crois que ça tournera autour de 60 à 70 sportifs. Ils viennent souvent par équipe, comme le Groupe Laurence, qui a inscrit une douzaine de participants. Ils sont dynamiques et donnent de la couleur à l’Ultra-Trail », a souligné M. Jacques Aubin, organisateur de l’événement.
Pour prendre part à l’événement, chaque participant doit trouver 300 $ en dons.
« On parle d’un petit événement, mais très bien rodé. On a l’expérience du passé qui entre dans la balance et on peut s’ajuster. Avec les belles chutes de neige prévues au cours des prochains jours, on risque d’avoir des beaux tracés tapés. Par le passé en 2023, à cause d’un redoux, des gens ont défoncé à la surface et on avait dû boucher des trous sur 5 km. On a appris de la mésaventure, avec une excellente organisation de bénévoles, qui gère bien les épreuves selon les conditions météos. Les skieurs s’activeront de la façon habituelle. Les coureurs, eux, pourront enfiler leurs espadrilles de sentier si c’est tapé. Sinon, ils pourront emprunter les sentiers en raquettes. L’événement reste participatif et on veut que tout le monde ressente du plaisir, peu importe les conditions atmosphériques », a-t-il ajouté.
M. Aubin explique le succès de l’Ultra-Trail par le bouche à oreilles, qui a fait son oeuvre.
« On a instauré cette activité après la pandémie pour faire sortir le monde. L’idée est venue de créer des boucles longues, pour sortir de la cour arrière. C’est devenu un événement rassembleur, ce qui nous a permis d’ajouter à la formule un deuxième volet de ski de fond l’an dernier. S’élancer à la torche, sous les paysages féériques des Laurentides, ça permet aux gens de sortir de leur quotidien et d’amasser des fonds pour deux très bonnes causes. Même avec un peu moins de participants qu’en 2024, nous croyons pouvoir surpasser la somme de 23 000 $ amassée l’an dernier », a-t-il fait prévu.
L’Ultra-Trail Jack Rabbit se veut aussi un clin d’œil à Herman Smith-Johansen, un grand pionnier traceur de sentiers en ski nordique dans les Laurentides.