80 paires de gros pneus dans les sentiers de Sainte-Adèle
Par Félix Côté
Première édition du Laurentides TransFat
Le 21 novembre dernier, par un frais matin brumeux d’automne, le stationnement en bordure du parc linéaire et de la gare de Sainte-Adèle était bien rempli : 80 mordus de fat bike s’étaient donné rendez-vous pour participer à la toute première édition du Laurentides TransFat.
Cet événement à caractère récréatif, organisé par les boutiques Espresso Sports, visait à réunir un bon nombre d’amateurs et à faire découvrir un lot de sentiers normalement peu empruntés par les amateurs de vélo de montagne. Divisés en trois groupes et guidés par les gourous locaux des sentiers, les participants devaient relier une boucle de 30 kilomètres en passant par les sentiers patrimoniaux du Chantecler et de Sainte-Adèle.
Les organisateurs, qui attendaient tout au plus une cinquantaine de personnes, étaient bien entendu ravis de voir répondre à l’appel un si grand nombre de cyclistes. Plusieurs participants provenaient d’ailleurs d’aussi loin que de la Municipalité de Bromont, en Estrie, qui regroupe également son lot d’amateurs de fat bike. Gracieuseté de la boutique, un ravitaillement a même été organisé au refuge du mont Loup Garou. Les participants pouvaient se refaire des forces et discuter avec les autres amateurs tout en se réchauffant près du feu.
Atmosphère décontractée
La pratique du fat bike gagne en popularité, particulièrement lors des mois d’hiver. Ces engins munis de pneus surdimensionnés à crampons permettent de rouler sur des surfaces peu attrayantes pour le vélo de montagne moyen, comme la neige, le sable et les sols spongieux.
Interrogé lors de la randonnée du 21 novembre dernier, Simon Gauthier, bâtisseur de sentiers et cycliste de longue date, nous décrit l’essence de ce sport :
« Le fat bike, c’est un sport ludique, qui permet de découvrir l’arrière-pays. C’est parfait pour l’entre-saison, lorsque les cyclistes veulent rouler de manière un peu plus décontractée. Inutile d’être pressé, parce que le vélo n’est pas fait pour aller vite. C’est vraiment un sport parfait pour l’automne, et l’hiver ça nous permet de garder la forme et de découvrir de nouveaux endroits. »