Ariane Lavigne vit pleinement l’expérience olympique

Par Mathieu Laberge

Accès à Sotchi

Il y a deux semaines, la spécialiste du surf des neiges alpin Ariane Lavigne est officiellement devenue une Olympienne. À Sotchi, l’athlète de Lac-Supérieur a terminé 8e au slalom géant en parallèle et 17e au slalom en parallèle.

«Nous étions préparés et je suis arrivée confiante ici. C’était même plus que de la confiance; c’était la conviction que je ferais de mon mieux, peu importe le résultat. Je voulais avoir du fun et profiter de l’expérience olympique au maximum», a commenté l’athlète de 29 ans après sa course de slalom en parallèle qui a été disputée samedi.

«Je donne un neuf sur dix à mon expérience olympique. Le point qui manque, ç’aurait été de faire les rondes finales au slalom en parallèle», explique-t-elle avec le sourire.

L’an dernier, Ariane avait mérité une première médaille en Coupe du monde en terminant troisième au slalom géant en parallèle lors de l’épreuve test olympique qui avait été disputée au parc extrême Rosa Khutor, là même où elle était de retour la semaine dernière.

Même si elle venait tout juste d’apprendre qu’elle ratait la ronde éliminatoire du slalom en parallèle par seulement 6 centièmes de seconde, la planchiste prenait déjà des notes sur les points techniques qu’elle pourrait améliorer à sa prochaine compétition.

Pas surprenant de la part de quelqu’un qui a réussi à percer dans un sport à l’échelle internationale tout en menant de front des études universitaires en nutrition. Et pas surprenant non plus d’apprendre qu’elle travaille pour la compagnie Vivaï, un cabinet spécialisé en nutrition sportive.

Une année à la fois

Questionnée à chaud sur sa première expérience olympique, l’athlète était particulièrement emballée. «C’était vraiment une belle expérience. Et dans un sens, c’était même mieux que ce que je pensais. Je croyais que ce serait un peu comme un chaos et la folie à cause des mesures de sécurité. Je m’attendais à un à gros événement compliqué et finalement, je n’ai pas été stressée.»

Devra-t-on s’attendre à la voir à Pyeongchang, en Corée du Sud, en 2018? «Tant que la passion sera là, je vais continuer. J’ai encore des défis à atteindre et j’y vais une année à la fois.»

Si le doute persiste, elle pourra toujours profiter des précieux conseils de son coéquipier Jasey-Jay Anderson. Et c’est d’ailleurs avec des planches de la compagnie Jasey-Jay Snowboards qu’elle course. Après les entraînements et les compétitions, Ariane partage des informations avec le médaillé d’or des Jeux de Vancouver afin qu’il puisse développer des planches encore plus performantes.

«Ariane, c’est une perle! Nous sommes voisins et nous nous entendons bien, explique

Anderson. C’est une fille brillante et motivée. C’est vraiment le fun de travailler avec elle et elle a un potentiel et une patience extraordinaires. Dans les années à venir, il faut que je continue à travailler avec elle pour accélérer le développement de mon entreprise.»

Venant de la bouche de la référence en snowboard alpin au Canada, ce commentaire a encore plus de valeur.

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