Benoît Simard, vice-champion au Asics Xtrail de Sutton
Par Mathieu Laberge
Benoît Simard, de Prévost, est monté sur la deuxième marche du podium au 22 kilomètres du Asics Xtrail de Sutton, une épreuve de course à pied en sentier disputée le 1er juin dernier en Estrie. L’athlète de 36 ans a fait fi de la chaleur accablante et de l’humidité à couper au couteau pour parcourir la distance en un temps de 2 h 9 min 24 s, accusant un retard de près de 3 minutes et demie sur le vainqueur, Viktor Alexy, qui s’était imposé à cette compétition en 2011.
Satisfait de sa course, le médaillé d’argent avait de bons mots à propos de l’organisation et du parcours qui proposait un imposant dénivelé de 1 500 m. «C’était un parcours exceptionnel. Ce sont de vrais sentiers de randonnée pédestre et non des sentiers de vélo de montagne. J’ai trouvé ça superbe!» a expliqué celui qui ne court qu’une ou deux fois par semaine étant donné que son sport de prédilection est avant tout le vélo, tant sur route que de montagne.
D’ailleurs, l’hiver dernier, Benoît Simard avait terminé premier à la compétition en duo au Challenge TransAndes de vélo de montagne qui était disputé au Chili.
«Les 11 premiers kilomètres du parcours étaient très pentus. Une de mes qualités, c’est que je me connais très bien, alors en partant à ma vitesse, je jouais de prudence. Il y a une douzaine de gars qui sont partis très vite et finalement, je les ai tous rattrapés les uns après les autre sauf un. Une fois au ravitaillement, à la mi-parcours, les bénévoles m’ont dit que le premier était moins de 30 secondes devant moi et qu’il paraissait fatigué.»
Même s’il n’a pu combler l’écart, le Prévostois n’a pas semblé trop s’en faire, car il sait qu’il pourrait figurer parmi les meilleurs de cette discipline s’il consacrait un peu plus de temps à la course à pied. Et il faut dire que Benoît
Simard a les qualités physiques pour y arriver, lui qui a des participations à des épreuves de Coupes du monde en vélo de montagne et de cyclocross à son CV sportif.«Je sais que je peux être compétitif dans ce genre de course, surtout lorsque le parcours est passablement technique et où l’endurance et les efforts musculaires sont sollicités. C’est avantageux pour moi, car je n’ai pas une grande vitesse de jambes», explique-t-il en toute modestie. «Je n’ai pas d’objectifs à court ou moyen terme, sauf ce qui est sûr, c’est que je m’amuse beaucoup plus à courir en forêt que sur la route. À la base, j’aime me promener en forêt, alors c’est la même chose, sauf que là, j’ai un objectif et le sentier est balisé.»
La participation à cette course a donné des idées à celui qui est copropriétaire des boutiques Espresso Sports de Ste-Adèle et St-
Sauveur. «C’est sûr qu’Espresso Sports compte organiser une course en sentier dans l’avenir. Et nous avons aussi dans nos plans de créer un club de course en forêt. Notre business, c’est notre passion, alors c’est normal que nous nous retrouvions dans de tels événements.»