19 mai 2015 à 4h23

Bert Émond: un demi siècle de passion!

Par Journal Accès

Golf sur mesure

Bert Émond confectionne des bâtons de golf comme d’autres des œuvres d’arts! Et selon, lui, être bien équipé est la clé du succès et des bâtons sur mesure ne peuvent qu’aider votre jeu!

Classé parmi les 100 meilleurs fabricants au monde

Hubert Émond crée des bâtons de golf comme des œuvres d’arts, certains le qualifiant même de maître dans son domaine. Il est classé parmi les 100 meilleurs fabricants au monde et il est le seul Québécois dans ce groupe sélect.

On entre dans son atelier situé au 33, rue St-Denis à Saint-Sauveur, comme dans un sanctuaire, avec l’impression d’y retrouver des pièces uniques, de valeur inestimable. «Personne ne vient ici pour s’acheter un kit de golf» , tient-il à préciser. Bert vend certaines marques de bâtons et des sacs mais sa grande spécialité c’est l’assemblage et le calibrage des bâtons de golf, technique qu’il a peaufinée depuis 50 ans.

Toujours plus loin!

D’une légèreté incroyable, un bon bâton de golf est moins lourd qu’une canne à pêche sans son moulinet, il permet au golfeur de frapper beaucoup plus loin et d’être plus précis sur les verts.

La croyance populaire veut que le prix de bâtons de golf sur mesure soit beaucoup plus cher que d’acheter son équipement dans une grande surface. «Faux!» rétoque Bert qui peut fabriquer un équipement sur mesure pour un prix comparable, avec en prime des bâtons ajustés à sa grandeur et à sa main.

Les bâtons de golf, il y en a de tous les prix, mais il ne sert à rien à un golfeur amateur d’utiliser des bâtons de professionnels, son rendement n’en sera pas plus amélioré.

Depuis plus de 50 ans!

Le golf fait partie de la vie d’Hubert Émond depuis plus de 50 ans. «Mes premiers bâtons, je les ai faits avec l’aide de Stan Koler, qui était à l’époque professionnel de golf au club La Chaudière, et fabriquait des bâtons dans le sous-sol de la maison», raconte-t-il.

Bert ne fait pas que tripper golf et créer des bâtons: il a récupéré les vieux équipements, les remonte et les donne aux enfants qui n’ont pas les moyens de s’en acheter. C’est sa façon d’assurer la continuité de son sport qui le fait vivre et rêver depuis plus de cinq décennies.