Bien manger – Santé
Par Journal Accès
Chronique Marathon
Le marathonien Alain Bordeleau propose une chronique bimensuelle et, à partir du 26 juillet, les coureurs pourront suivre son plan d’entraînement structuré hebdomadaire jusqu’au marathon.
On ne se surprend plus aujourd’hui d’entendre qu’une bonne alimentation est essentielle à la santé. À une époque où bien manger ne signifiait que « quantité et saveur des aliments », entre un père qui a été un des premiers naturopathes au Québec et une mère qui a écrit plusieurs livres sur l’alimentation, c’est très jeune que j’ai eu la chance d’être exposé aux notions d’une alimentation saine. Aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours considéré l’alimentation comme un facteur important non seulement pour ma santé, mais aussi dans mes performances.
J’ai toujours aimé faire l’analogie suivante : vous vous achetez une nouvelle voiture et le concessionnaire vous dit le plus sérieusement du monde que vous devez utiliser telle ou telle essence pour entretenir le moteur ou augmenter la performance. Pourquoi en serait-il différement pour l’être humain? Croyez-vous qu’une bonne poutine est un aliment très performant pour la santé? Nous devrions toujours considérer notre alimentation comme notre carburant. Si notre alimentation est de qualité, il en sera de même pour notre santé.
Je tiens à préciser que je ne suis ni diététiste ni nutritionniste ou autre… et que je ne veux que partager mon expérience personnelle.
Bien manger n’est pas très sorcier. Pourtant, il existe une panoplie incroyable de théories, méthodes, philosophies ou lignes de pensée… Voici quelques principes de base faciles à retenir que j’ai mis en application et qui m’ont bien servi avec les années. Premièrement, il est important de manger beaucoup de fruits et de légumes frais pour une meilleure assimilation des vitamines et des minéraux. Deuxièmement, il faut rechercher des aliments complets. C’est-à-dire du pain et des céréales à grains entiers. Troisièmement, manger le moins possible d’aliments raffinés ou trop transformés. Quatrièmement, coupez au maximum toutes les sources de sucre raffiné. Et, finalement, hydratez-vous adéquatement dans la journée.
Idéalement, ne pas boire trente minutes avant un repas et attendre deux heures après le repas.
Il ne faut pas sous-estimer le rôle de l’alimentation dans la performance. Un corps en santé sera assurément moins propice aux blessures et plus résistant face à la maladie. Plus l’alimentation sera de qualité, plus elle apportera tous les nutriments nécessaires à l’entretien et au développement de notre corps. Avant d’être forts, nos muscles se doivent d’être en santé. En près de vingt ans de compétitions, je peux compter sur une seule main le nombre de fois où je n’ai pu faire mon entraînement parce que j’étais malade.
D’un point de vue pratique, notre entraîneur nous répétait toujours : « Il est préférable de courir l’estomac vide. Vous vous sentirez plus léger, vos sensations seront meilleures et votre entraînement sera plus efficace ». Il n’avait pas tort. Surtout lors des entraînements d’intervalles. Tout dépendamment de l’intensité de l’entraînement, je pouvais mettre de quatre à six heures entre mon dernier repas et mon entraînement.
L’énergie disponible pour un entraînement ou une compétition se retrouve sous forme de glycogène qui est stocké dans les muscles. Ce glycogène est produit après un long processus d’ingestion, de digestion et d’assimilation des aliments. Alors, le repas ou la collation que vous seriez tenté de prendre quelques minutes ou heures avant votre entraînement ne sera d’aucune utilité pour cet entraînement. Au mieux, il ne vous incommodera pas trop.
Tous les coureurs se posent les mêmes questions : qu’est-ce que je devrais manger avant une compétition? Combien de temps avant? La meilleure réponse à ces questions est en chacun de nous. Nous sommes tous différents et nous avons chacun un métabolisme qui nous est propre. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter de faire plusieurs essais avant de trouver la formule qui est la plus adaptée à soi. Toutefois, retenez ceci : plus votre repas précompétition sera simple, plus facile et plus rapide sera votre digestion.
Je m’en voudrais de terminer cette chronique sans vous présenter un nouveau partenaire du Marathon du P’tit Train du Nord qui est tout à fait approprié avec cette chronique sur l’alimentation et qui prône les saines habitudes de vie et une alimentation équilibrée. L’épicerie Rachelle-Béry de Saint-Sauveur sera la commanditaire officielle du lunch des coureurs et des bénévoles.
Bon entraînement et bon appétit!
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Rachelle-Béry Saint-Sauveur, fière commanditaire du Marathon du P’tit Train du Nord.
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Merci à UN-NATO, l’Association des vétérans des Laurentides pour son implication à titre de partenaire du Marathon du P’tit Train du Nord, le 22 octobre 2017.