Brève histoire du football
Par Rédaction
Qu’on parle du football américain, du soccer ou même du rugby, ces sports de balle ont des origines communes, diverses et anciennes.
Le « cuju », plus près du soccer moderne, était joué par les Chinois dès le troisième siècle avant notre ère au moins, et servait d’abord d’exercice militaire. Ses variations étaient aussi jouées au Japon, en Corée et au Vietnam.
Les Grecs jouaient au « episkyros », plus près du football américain, dès le quatrième siècle avant notre ère. Le sport mettait l’accent sur le travail d’équipe, et pouvait devenir violent lorsqu’il était joué à Sparte. Les Romains, quant à eux, pratiquaient le « harpastum », qui ressemble davantage au rugby. Cependant, peu d’information s’est rendue jusqu’à nous sur ces sports, donc leurs règles, leur popularité et leur place dans la société sont largement inconnus.
En Amérique, les peuples autochtones s’adonnaient aussi à des sports de balle, comme la crosse par les Iroquois. En 1586, l’explorateur anglais John Davis et ses hommes débarquent au Groenland, et rejoignent des Inuits pour disputer une partie d’« aqsaqtuk » : une sorte de soccer pratiqué sur glace.
En Europe, les sports de balle sont documentés à partir du 9e siècle. Des matchs sont disputés entre communautés voisines durant des festivals, pendant tout le Moyen-Âge. Cependant, le nombre illimité de joueurs et l’absence presque totale de règles rendent le sport imprévisible et violent. Entre 1314 et 1667, l’Angleterre tente de l’abolir plus d’une trentaine de fois.
À partir du 19e siècle, l’Université de Cambridge commence à codifier les règles de ce qui deviendra le soccer. À la même époque, le football américain développe des règles distinctes et devient son propre sport.