Courir vers les défis
Nicholas Berrouard participera pour la deuxième fois au marathon du P’tit Train du Nord le 2 octobre prochain. Celui qui a été un des seuls Québécois à remporter le marathon de Montréal en 2015 a hâte de retrouver la piste linéaire cet automne.
Nicholas est un sportif depuis sa jeunesse. C’est en 2006 qu’il a terminé son premier demi-marathon, dans un très bon temps pour une première.
« Les gens ont commencé à me dire que je devrais prendre ça plus au sérieux. […] Au fil des années, j’ai délaissé les autres sports pour faire plus de courses et avoir de meilleures performances », explique-t-il. Lors de son premier marathon, il a terminé à la 11e place, ce qui est « excellent pour un premier ».
Les premières victoires
Un peu avant le marathon de Montréal qu’il a remporté, il avait aussi terminé premier au demi-marathon de Mont-Tremblant. À partir de ce moment, « ç’a déclenché quelque chose, une envie de gagner », raconte-il. Il a pris connaissance que le podium était à sa portée. « Ça m’a amené à ma préparation de celui de Montréal. »
« Pour moi, c’est comme ma coupe Stanley », affirme-t-il lorsqu’on lui demande comment il a vécu sa victoire du marathon de Montréal. « Il y avait plus de 53 pays sur la ligne de départ. Ç’a été une belle bataille jusqu’à la toute fin. » C’est en 2 heures 26 minutes qu’il a accompli le parcours.
Nouveaux objectifs
Pour le marathon du P’tit Train du Nord, Nicholas a l’objectif de terminer les 42,2 km en moins de 2 heures 30 minutes. Avec les blessures qui l’ont ralenti au cours des dernières années et la pandémie qui a annulé plusieurs courses, les défis ont été nombreux pour le coureur.
« Je suis rendu à 41 ans, alors ce n’est pas facile d’encaisser autant de volume de course. Puis, ça me prend plus de temps de récupération et de repos », souligne-t-il. Il court actuellement près de 150 km par semaine.
Il qualifie d’ailleurs le marathon du P’tit Train du Nord comme un « parcours idéal ». « C’est un faux plat descendant en bonne partie. Puis le trajet est sur une piste cyclable, il est donc rare qu’il y ait un vent défavorable », explique Nicholas. Il souligne également la qualité de l’organisation, d’un « niveau international ».
Les conseils de Nicholas
Alors que le marathon est dans moins de deux semaines, le coureur rappelle qu’il est important de bien se reposer avant le grand jour. « Il faut diminuer l’intensité et le volume d’entrainement pour garder son niveau d’énergie au maximum durant la course », souligne-t-il.
Ses conseils la journée de la course : « Il faut se rappeler que c’est une course de longue haleine. Il ne faut pas partir trop vite et se laisser emporter par la fébrilité et l’excitation », rapporte-il. Selon le coureur, il est important de conserver la même vitesse tout au long de la course pour garder son énergie.