(Photo : Archives)
Thomas Deniger a changé de discipline de prédilection pour le cyclo-cross.

Cyclo-cross: Une 25e place mondiale inattendue pour Thomas Deniger

Par Luc Robert

Le cycliste Thomas Deniger, membre du Club de Vélo des Pays-d’en-Haut, a modifié sa préférence de carrière après avoir enregistré une 25e position en cyclo-cross, lors d’une Coupe du Monde tenue en Belgique.

L’athlète de 16 ans avait comme épreuves de prédilection le vélo de montagne et le vélo sur route, mais ce résultat a modifié sa pensée.

« J’ai changé d’optique en début d’année 2025, au retour de l’Europe. Je m’étais rendu en Belgique pour participer à des courses de cyclo-cross, de niveau international, durant le temps des Fêtes 2024. Je me maintenais entre les 45e et 50e rang, quand soudainement à ma dernière épreuve à Dendermonde, j’ai obtenu cette 25e place, à une Coupe du monde de surcroît. Je me suis épaté moi-même », s’est exprimé l’étudiant de 4e secondaire à l’Académie Lafontaine.

L’adolescent a vite effectué une remise en question de sa jeune carrière sur pneus.

« En Belgique, le vélo, c’est le sport national, au même titre que le hockey ici. Le cyclo-cross, ça a commencé en Europe. Le calibre est très fort et je suis resté surpris de pouvoir rouler avec les meilleurs. Avant, le cyclo me préparait à mes saisons mixtes de montagne et de route. La tendance vient de s’inverser avec un résultat aussi excitant. »

À sa sixième saison avec le Club de Vélo des PDH, Deniger se prend maintenant à rêver à des plus hauts horizons.

« J’ai disputé 7 des 8 épreuves auxquelles je voulais prendre part en Europe, à la suite d’une légère blessure au haut du corps. Le cyclo, c’est de la boue, du circuit, mais aussi du portage. Je me suis habitué à ces variantes. J’ai ensuite évalué ça : les équipes cyclistes regardent surtout les coureurs de 17 et de 18 ans, à leur 2e année sur le circuit, avant de les enrôler. C’est terminé pour cet hiver, mais j’ai bien l’intention de retourner rouler sur le vieux continent l’automne prochain, pour espérer être remarqué », a-t-il visualisé dans ses pensées.

À Dendermonde, les conditions climatiques ne se trouvaient pas optimales, mais elles lui ont permis de développer des réflexes en cours de tracé.

«Ç’était assez bien la majorité du temps, mais les courses ont eu lieu dans énormément de boue, presque dans du sable de plage mouillé. Et quand il n’y en avait pas assez, les autorités ont créé des conditions avec des bacs à sable. J’ai trouvé ça difficile de garder la ligne et mon coup de pédale dans ces conditions. Heureusement que je possédais une bonne vitesse d’accélération pour m’en sortir. »

Le Laurentien est développé par l’entraîneur américain Caleb Swartz, du Montana.

« Il me fait varier mes entraînements et ma préparation. J’adore sa façon de procéder. Comme je disais avant, le cyclo agrémentait mes entre-saisons de vélo de montagne et de route. Mais tout a été remis en question et bousculé. Heureusement qu’il est là pour me guider ».

Thomas Deniger est appuyé dans ses efforts par les Entreprises Serge Fortin (climatisation), ainsi que par la boutique Espresso Sport (équipement), dans sa quête vers les futurs podiums.

« Cet été, je prévois de participer au Championnat canadien, à l’île de Vancouver en vélo de montagne, ainsi que sur route en Beauce. Je veux m’imprégner du plus de parcours possibles et vivre pleinement ma passion sur roues. Dire que si mon voisin Raphaël Provencher, du Domaine des Patriarches à Prévost, ne m’avait pas convaincu d’essayer ça, jamais je n’aurais su que je pouvais y faire ma place. La 25e place m’a donné de la confiance et des ailes. Ça donne le goût de recommencer au plus vite : merci !», a-t-il achevé.

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