(Photo : Courtoisie )
Daniel Signori, à gauche sur la photo, coure normalement un marathon par année.

Daniel Signori : Quarante ans de course à pied

Par Ève Ménard - Initiative de journalisme local

Chronique Marathon P’tit Train du Nord


Daniel Signori participe au Marathon P’tit Train du Nord depuis sa création, en 2017. Cette année ne fera pas exception. Celui qui prend plaisir à courir depuis une quarantaine d’années nous parle de son rapport avec les Laurentides et la course.

Daniel habite Val-Morin depuis plusieurs années. « Ça fait 27 ans qu’on a notre chalet, qui est devenu notre maison », explique-t-il. Et tout juste à côté de chez lui, il y a le P’tit Train du Nord. Il s’y entraîne environ une heure par jour, presque tous les jours de la semaine. « C’est la surface idéale. Je pourrais aussi courir en montagne, mais il y a plus de risques de se blesser et ce n’est pas le style de course qui m’intéresse. Moi ce qui m’intéresse, c’est ici : j’ai le plus beau parcours qu’il peut y avoir au Québec ! », lance-t-il.

L’effet Terry Fox

Daniel Signori a couru son premier marathon à Montréal en 1983, à l’âge de 22 ans. C’est Terry Fox qui l’a amené à découvrir ce sport. Il explique comment. « À l’époque, ils ont annoncé que Terry Fox traverserait le pont Le Gardeur. Moi, j’étais de Montréal alors je me suis dit que j’allais aller voir. À ce moment-là, ça m’a tellement motivé et je me suis mis à faire de la course à pied. »

En 1983, Daniel Signori courait son premier marathon, à Montréal.

Depuis 1983, le résident de Val-Morin coure normalement un marathon par année. Il a couru celui de Montréal pendant au moins 25 ans, raconte-t-il. En 2013, il a aussi participé au marathon de Boston, l’année où il y a eu les attentats. Il a participé à ce prestigieux évènement une seconde fois, en 2016. Et depuis 2017, Daniel se dédie chaque année au Marathon P’tit Train du Nord. « Je me suis toujours tenu à un seul marathon par année pour ne pas me blesser, parce que je veux courir longtemps. J’aimerais courir jusqu’à plus de 70 ans. Il y a bien des gens aujourd’hui pour qui l’important, c’est la performance. Ils vont faire 5, 6 ou 7 marathons par année. Mais dans 5 ans, ils n’auront plus de genoux, plus de hanche. »

Pour Daniel, ce n’est pas un problème. Il ne traîne pas de blessures. Et l’hiver, il aime mettre le jogging de côté pour se consacrer à d’autres sports, comme le ski.

Courir pour le plaisir

Daniel Signori ne s’est jamais cassé la tête avec les performances. Avant tout, il court pour le plaisir. « Je n’ai jamais couru avec une montre pour savoir si j’étais correct dans les temps. Ce n’était pas important. Ce qui est important pour moi, c’est de prendre une heure dans ma journée et aller faire ma course à pied. » Il garde cette habitude de vie et en fait une priorité.

Dans quelques jours, le coureur réalisera son marathon annuel sur le P’tit Train du Nord, avec comme attente principale de s’amuser. « Ça attire la famille, les amis et les gens aux alentours. Ils savent que je suis un coureur et c’est la seule journée où je dis : si tu veux me voir, tu peux me voir pendant que je cours devant chez nous ! Mais si tu veux voir à quoi ça ressemble à la fin, viens à l’arrivée à Saint-Jérôme et tu vas comprendre bien des choses ! »

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