Vanessa Charron participera aux Championnats mondiaux multisports, en juin 2025, en Espagne. Courtoisie

Entraîneuse à Piedmont : Vanessa Charron aux Championnats du monde multisports en Espagne

Par Luc Robert

La Prévostoise Vanessa Charron prendra part aux Championnats du monde multisports par groupes d’âges (35-39 ans), du 21 au 29 juin 2025, à Pontevedra en Espagne.

Elle participera au duathlon aux épreuves de vélo sur route et de course à pied.

« Voilà maintenant huit ans que je m’adonne à la course à pied. Depuis un an et demi, j’ai ajouté à mon éventail le vélo sur route. À ma grande surprise, j’ai réussi les qualifications tant à Verdun qu’à Boucherville, parmi les six étapes de la Coupe du Québec, ce qui me permettra de participer aux Championnats mondiaux. C’est un peu une continuité de mon quotidien, puisque je suis entraîneuse et préparatrice physique depuis 14 ans et j’enseigne aussi au Centre Fusion de Piedmont depuis 7 ans », a souligné Mme Charron en entrevue téléphonique.

Se préparer

La trentenaire visait une préparation à moyen terme, sur le continent nord-américain, alors que les qualifications ont bousculé l’horaire.

« J’avais dans ma mire les Championnats mondiaux multisports de 2027, qui se tiendront chez nous à Edmonton, en Alberta. Si cela a été une belle surprise d’obtenir mon billet pour l’Europe dès maintenant, j’entends tout de même m’y préparer à fond. On ne sait pas où je serai dans trois ans et si j’aurai encore les mêmes ambitions sportives. Présentement, je m’entraîne à raison de 15 à 20 heures par semaine, en vue des prochains mondiaux. C’est surtout l’été que je peux effectuer du volume et des entraînements soutenus. L’hiver, tout dépend des conditions météorologiques. »

Mme Charron travaille actuellement des situations spécifiques, afin de se sentir dans le coup face aux concurrentes mondiales.

« La course à pied représente ma spécialité. Je travaille plutôt sur mon vélo. Les circuits généralement plats ne m’occasionnent pas trop de problèmes. Il n’y a qu’à Magog, en Estrie, où les tracés sont montagneux. Mais cette fois, en prévision du nord-ouest de l’Espagne, près du Portugal, je prévois que ça sera aussi côteux et je me prépare adéquatement. Je travaille mes montées. Ma force, c’est de me laisser aller vers le bas des côtes, où j’aime réagir à une bonne vitesse et progresser. Au mondial, les dames seront très fortes et je veux améliorer mon niveau et mes performances. À Pontevedra, un Top 15 serait très bien. Un Top 10 ? Ouf, ce serait incroyable. J’y vais avant tout pour l’expérience et me surpasser. »

Autre rêve

L’athlète de 34 ans en sera à ses premiers championnats mondiaux, elle qui caressait plus jeune un autre événement sportif de marque pour s’affirmer.

« Jeune fille à Saint-Jérôme, j’évoluais pour le Club de patinage artistique (CPA). Et je me débrouillais bien. J’ambitionnais de progresser assez pour me rendre jusqu’aux Jeux olympiques d’hiver. J’ai finalement atteint le niveau mondial, mais dans un autre domaine. J’ai la chance de réaliser mon rêve à l’international et je le prendrai pendant que ça passe : je vais tout donner là-bas », a-t-elle assuré.

Entretemps, elle poursuit ses efforts à aider la population en conditionnement physique.

« Je fais un peu de tout avec les gens : travailler le tonus musculaire; de la mise en forme; des exercices et des programmes pour des pertes de poids, etc. J’ai également d’autres duathlètes qui viennent ici repousser leurs limites, dans un cadre propice à la bonne forme physique », a-t-elle terminé.

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